Post Numéro: 295 de Puyol 10 Nov 2013, 16:29
viewtopic.php?f=17&t=27497&start=200Dans mon post d'avril 2011, j’avais abordé trois sujets :
- Le comportement et les paroles de Hitler le 11 mai 1941
- La lettre de Hess adressée à Hitler
- La folie réelle ou supposée de Hess
Rudolf Hess était-il fou ? Je pense que Hess n'était pas fou.
Les historiens évoquent le « manque de réalisme » de Hess. J'approuve entièrement ce jugement. Hess était coupé des réalités. Comment a-t-il pu croire que le duc de Hamilton avait une influence considérable ? Je suis persuadé que Hitler n'aurait jamais fait une telle erreur d'appréciation.
A mes yeux le manque de réalisme de Hess contraste avec l'intelligence et la lucidité de Hitler.
Hess était un homme assez peu intelligent. En outre il était dépressif depuis plusieurs mois, ce qui peut expliquer la faute professionnelle qu'il a commise. Un historien allemand évoque la "nature hypocondriaque" de Hess. Il décrit les faiblesse du suppléant du Führer et explique les véritables motifs de sa fuite :
A l'heure actuelle, il est à peu près certain que cet acte fut dicté par toute une série de mobiles relevant presque tous de la neurasthénie. De l'avis de Douglas M. Kelley, psychiatre délégué auprès du tribunal de Nuremberg, Hess se trouvait, dès 1940, dans un état « proche d'une grave dépression nerveuse ». Hess lui même devait déclarer en Angleterre que s'il avait pris cette décision, « la plus grave » de toute sa vie, c'était parce qu'il voyait sans cesse devant ses yeux « d'innombrables rangées de cercueils d'enfants accompagnés de leurs mères en larmes ».