Bonjour,
Ce nouveau sujet est-il vraiment nécessaire ? Non. Je ne pense pas. Vous donnez vous-même les réponse dans votre question :
laskachien a écrit:Un sujet toujours controverse, un debat sans fin...
Il y a suffisamment de sujet sur ce forum qui traitent de la question. En ouvrir en énième devient pesant (les plus aguerris donneront les liens)
laskachien a écrit:3/Hitler meme etait contre l enrolement de force,craignant les desertions
Non. Il n'était pas contre mais il craignait en effet, des comportements particuliers des incorporés de force (compréhensibles d'ailleurs)
laskachien a écrit:4/Qu il en est eu dans l armee reguliere passe,mais dans la wafen SS tres draconnienne,vouant un fanatisme total a Hitler, voila qu on accepte des deserteurs possible.Difficile a imaginer
Et pourtant, si.
Je vais vous donner un exemple qui m'est proche, celui d'un de mes oncles.
Après un passage dans la Hitler Jungend, à 16 ans, une blessure contractée lors d'un stage, l'oblige à rentrer dans sa famille. Le médecin militaire allemand, après une consultation poussée, le déclare inapte à servir dans l'armée allemande. Voilà mon oncle de retour dans sa famille avec ce sésame qu'est son certificat médical. Mais c'était sans compter avec le zèle du Blockleiter. Mon grand-père (le père de mon oncle) étant quelque peu hermétique à la nouvelle annexion, n'avait jamais voulu se plier aux consignes et obligations quotidiennes en tout genre. Lorsque mon grand-père croisait le blockleiter dans la rue il lui disait "salut !". Agacé par son attitude, ce dernier avait accroché un mot sur la porte d'entrée de la maison, où était écrit : "Ici en allemagne, le salut c'est Heil Hitler". Mon grand-père, ni une, ni deux, arracha ce mot, qui le lendemain était réapparu. Ma grand-mère sentant un dénouement compliqué, supplia son mari de laisser le mot accroché à la porte, prétextant qu'ils ne s'en porteraient pas plus mal. Mon grand-père ne l'entendait pas de cette façon. Et puis, le blockleiter s'intéressa de plus près au cas de mon oncle. Pourquoi ce jeune n'est-il pas dans l'armée ? Mon grand-père lui donna la raison. Ce n'est pas un motif valable répondît le blockleiter, je vais m'occuper de son cas. Peu de temps après une convocation arriva, demandant à mon oncle de se présenter au siège de la SS/GESTAPO de Strasbourg (au palais des fêtes). N'ayant que 17 ans, mon oncle s'y présenta accompagné de son père. A l'entrée du palais des fêtes, il avait été demandé à mon grand-père, sur un ton plus que ferme, de laisser son fils et rentrer à la maison. Mon grand-père refusa catégoriquement. En réponse, il lui avait été montré un véhicule militaire devant le bâtiment et il lui avait été dit : si vous ne foutez pas le camp voilà comment vous et votre famille serez conduits au camp de Schirmeck... Le message était clair. Mon oncle qui s'était retrouvé seul, fût obligé de signer un document. Curieux, il demanda à quoi correspondait celui-ci. L'officier présent hurla que la seule chose importante était de signer là où il fallait et que le contenu du document n'avait strictement aucune importance.
C'était son engagement volontaire forcé dans la waffen ss... Plus personne ne revît mon oncle durant de longues années. Il eût néanmoins la chance de revenir après guerre, du front russe... Mais mourut quelques années après, des suites de sa blessure contractée dans la Hitler Jungend (les années sur le front russe n'ayant pas arrangé son état de santé)
Cet exemple est-il suffisant ?
Eric
Nordwind : dernière offensive allemande, tentative désespérée de l'Allemagne pour renverser le destin.