HistoQuiz a écrit:Un dernier bataillon d'assaut lutta jusqu'à la fin dans Berlin. Les 4 derniers soldats de la Waffen SS à être promus chevaliers de la Croix de Fer appartiennent à la division Charlemagne. Parmi ceux-ci, deux officiers sortiront vivants de cette aventure.
Igor a écrit:SoldatRyan a écrit:Je ne connais rien à la légion Charlemagne mais avec ce que vous sîte, cette légion peut elle être considérée comme un " bouche trou " ou comme un peu de la " chair à canon " pour ne pas envoyer les bonnes légions dans de sales situations ?
Contrairement au mythe de "l'armée européenne", il faut bien dire que les volontaires étrangers de la Waffen SS furent de la chair à canon pour le 3ème Reich.
orpo57 a écrit:Quand on regarde l'historique des divisions allemandes formées à partir de 1942 peu ont brillé pour de multiples raisons :
- unités constituées à partir d'éléments d'unités dissoutes suite à des pertes lourdes et manquant de cohésion (en 1943, on parle de divisions de la 23ème vague)
- recrutement de moindre qualité militaire, les
- unité avec moins d'équipement lourd
Ce qui vaut pour la Heeres, vaut pour la Waffen SS qui constitue des unités de volontaires aux motivations très diverses.
Concernant la division SS Charlemagne.
Les miliciens qui sont regroupés au camps du Stutthof Natzweiller (un ancien camp de concentration évacué !) n'ont pas trop le choix, ceux qui n'ont pas fuit ont été arrêté par le maquis et parfois exécutés sommairement car leur action au côté des allemands et de la Gestapo leur a valu la pire des réputations.
L'état français est alors en déliquescence. En s'engageant dans la Waffen SS, ils sont le dos au mur et bénéficient d'un encadrement militaire "rassurant" et d'un "idéal" à défendre : la lutte contre le Bolchévisme plutôt que des combats fratricides : collabos contre résistants
Comme les divisions de la Heeres, les divisions allemandes de la Waffen SS de la fin des années 40 ont une faible valeur militaire face au rouleau compresseur allié à l'Est comme à l'Ouest. L'historique de ces unités montrent que la plupart ont été décimées rapidement.
Himmler avait besoin politiquement d'avoir des effectifs à tout prix la lecture des faits d'armes de ces unités est éloquente :
peu d'efficacité dans un rôle plus défensif qu'offensif et surtout de lourdes pertes.
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