Mussolini avait lu José Ortega y Gasset (la Révolte des masses), Sorel dont il s'était inspiré. Lorsqu'il s'adresse aux masses, c'est en tant que pontifex maximus de la nouvelle religion laïque fasciste. Les photographies -toujours vous le constaterez- de l'institut Luce. Il est au sommet, ici le balcon du Palazzo Venezia, - regardez l'immense faisceau encadrant la fenêtre-. La foule est immense mais l'individu lambda est noyé dans cette masse. Elle est là pour écouter le "sermon" du Duce, il a toujours raison. Il s'est avancé, pour mieux communier avec la foule. Pendant 15 ans, il y a eu ce qu'on appelle le consensus, l'Italien s'arrangeant de la dictature qui lui procure le "dopolavoro", les loisirs après le travail.
ALEX