Dès le départ, le fascisme se veut un antiparti, différent de ceux qui siègent à Rome, la capitale mal vue par les fascistes alors que Milan, industrielle est la capitale économique du pays et aussi la capitale morale du fascisme. D'ailleurs, les fascistes intransigeants ne souhaitaient pas que le mouvement (fasci di combattiemento) se déplace sur Rome pour ne pas perdre son "âme".
Le fascisme est républicain, l'Italie est une monarchie et anticlérical, dans un pays catholique. Il a un nom venant de la gauche : les fasci doivent se traduire par ligue, comme les ligues de gauche formées en Sicile dans le milieu agraire. Le virage à droite s'effectue après l'échec des élections de 1919. Il se veut nationaliste, impérialiste (alors que Mussolini quand il était socialiste avait empêché les trains d'emmener des troupes en direction des ports pour s'embarquer) et antiparlementaire.
Essentiellement, le fascisme et le nazisme sont des partis de masse qui veulent embrigader le peuple et le transformer pour un but impérialiste, Mussolini surtout grace à Achille Starace a tenté cette prussianisation de l'Italie, tentative qui n'a pas vraiment fonctionné malgré les organisations comme l'ONB ou le GIL.