Les enfants devaient chanter Maréchal, nous voilà ! Le portrait de Philippe Pétain trônait sur les murs des classes, créant ainsi un culte de la personnalité en la personne du maréchal.
La propagande était présente jusque dans l'éducation pour former les jeunes aux idées du nouveau régime de Vichy. Cependant, contrairement à d'autres pays occupés, comme la Pologne où les élites enseignantes furent liquidées, il n'y eut pas de mutations ou d'emprisonnements d'enseignants, sauf en ce qui concerne les enseignants juifs, francs-maçons, communistes, résistants, dont bon nombre furent révoqués, ou emprisonnés et, pour certains d'entre eux, exécutés.
Globalement, les programmes ne furent pas modifiés. Dans le secteur privé catholique, de nombreux chefs d'établissements cachèrent des enfants juifs en les scolarisant jusqu'à la fin de la guerre.