Post Numéro: 27 de Chef Chaudart 09 Jan 2012, 15:07
Je ne pensais pas à ce qu'on arriverait à parler VNE avec le MS406?
A ma connaissance, ce problème de mach limite (la vitesse que l'avion peut atteindre avant que certains écoulements d'air ne dépassent la vitesse du son, produisant vibrations et perte de maitrise, due à l'avancée du foyer de portance) n'est perçu avant guerre que sur les chasseurs les plus récents (le P-38, pour les USA, par exemple).
Les autres avions, auxquels on peut assimiler le MS406 (et le D520, je pense) n'ont pas une aérodynamique suffisamment raffinée pour que, même mis en piqué à 90°, ils atteignent des vitesses suffisantes pour mener à leur destruction.
Mal connu, ce phénomène causera la mort de plusieurs pilotes et obligera à monter des freins se dépliant automatiquement en cas de survitesse sur le P-38.
Souvent (heureusement), l'appareil piquant trop vite, en arrivant dans les couches basse plus denses de l'atmosphère, ralentissait suffisamment pour que le pilote puisse redresser (en tordant bien au passage la structure de l'avion). Si l'appareil ne s'était pas déjà disloqué. Le Spitfire dont il est fait mention a pu atteindre cette vitesse, avec le résultat décrit. Pas le MS406.
Une autre chose est la limite structurelle du chasseur, l'accélération, (le "nombre de G") qu'il peut supporter dans un virage serré ou une ressource due à la force centrifuge. Le MS406 est similaire aux autres dans ce domaine, non?
...never give in, never give in, never, never, never, never-in nothing, great or small, large or petty - never give in except to convictions of honour and good sense. Never yield to force; never yield to the apparently overwhelming might of the enemy.