Se Connecter
M’enregistrer
Ce que je te propose c'est que nous jouions au quizz des préjugés sur le front de l'Est avec d'autres amis du forum.
On verra combien il y en a encore en ce moment. A propos de services de réparation, comme on n'est jamais seul dans son délire, je m'applique à éplucher les 30 e quelques volumes des Perechen russes que j'ai eu le bonheur de télécharger il y a quelques années. C'est une mine d'or fabuleuse pour ce qui est de l'organisation réelle des unités soviétiques en 1941/1945, plus encore que les BSSA qui circulent depuis un peu plus longtemps. C'est un boulot énorme car en russe et moi le russe, mouais....
et en plus c'est condensé par dates d'intégration à l'armée opérationnelle donc il faut recouper beaucoup pour comprendre un peu. Au moins ça ma permis d'avoir un russe militaire acceptable.. 
Je ne sais pas si tu les connais? Ce qui choque c'est la quantité d'unités de soutien disponibles au sein de chaque Armée et de chaque Front à partir de la mi-1943, Koursk précisemment. Je suis loin d'avoir fini et puis certaines unités sont impossibles à placer avec précision au sein d'une Armée ou d'un Front mais déjà la vue d'ensemble est incroyable et on parle de la RKKA qui est sensée ne pas avoir de soutiens et ravitaillement au noveau des occidentaux. Entre soutien je dirais seulement qu'en 1944 il y avait 90 bataillons de Guidage d'Artillerie donc le tir indirect était bien opérationnel et sans plans préparées 2 mois à l'avance pour les 399 jours de l'offensive
et qu'en plus les unités de train, réparation, transport, médicales et le reste représentaient déjà près du tiers des forces totales soviétiques, pas mal pour une Armée avec "teeth mais sans tail", comme diraient nos amis anglo-saxons!!Pour les textes, oui Prokhorovka est tactiquement un succès allemand, mais à quoi bon parler d'un succès local quand le tableau est noir ailleurs. C'est d'ailleurs là toute la différence entre la vision allemande et soviétique. Les premiers étaient contents de gagner la bataille 10 de leurs chars contre 35 chars soviétiques mais ils ne se demandaient pas pourquoi les soviétiques voulaient la bataille à ce point. Le commandement soviétique postait ses 35 chars là car il voulait simplement éviter que les 10 chars allemands puissent être utiles ailleurs. Un cas bien classique est le combat entre le 48e Panzer Korps et la 5e Armée Blindée de la Garde en Janvier 1944. Mellenthin en fait ses choux gras dans son "Panzer Battles" en invoquant la grande victoire de son Corps contre une Armée Blindée soviétique entière. Déjà que c'est malhonnête car une Armée Blindée équivalait à 1 Corps allemand mais surtout la 5e Armée était là simplement pour éviter que le 48e Panzer Korps puisse nuire à l'offensive de Korsun et empecher les soviétique d'étriller les allemands là ou il le fallait.
Cordialement
Mathias
de 
dans: 
Le
Forum sur facebook
Le
Forum sur twitter
Histomag sur facebook