tagnon a écrit:Elle était bel et bien sérieusement envisagée, et non comme simple propagande, mais il est vrai que AH pensait qu'en l'entreprenant, et dés les 1ers combats sur le sol Anglais, les Britanniques fléchiraient et que donc à peu de frais militaires, il engragerait une victoire politique majeure - cosmique, en fait. Les promesses imprudentes de Goëring l'encourageaient dans l'idée qu'il vaincrait dans les airs plutôt que sur terre.
C'est après le fait, et aidé du rétrospectroscope, que l'on devine maintenant que d'emblée cette offensive échouerait. Au moment même, elle paraissait très prometteuse aux uns, et très menaçante aux autres. On est juste après Dunkerque, et la France est hors-jeu.
Alain.
C'est vrai que juste après Dunkerque on a pu penser cela. Mais il aurait fallu quand même tenir compte avec la Royal Navy qui était un géant comparé à la marine Allemande. Même avec la supériorité aérienne elle aurait pu intervenir, de nuit par exemple. Les moyens de débarquements allemands étaient assez limité, des péniches récupérées des quatre coins de l'europe. C'était je pense très risqué comme opération. Comment gérer par exemple l'approvisionnement en munitions et essence des troupes ?
Mais c'est vrai revenons au débat
Le rappport de force numériquement parlant était en faveur des allemands. Par contre les Anglais avaient l'avantage de se battre sur leur sol, donc de disposer plus de temps de combat par rapport aux Allemands qui arrivaient depuis la France.
La tactique initiale allemande de bombardement des aérodromes et des stations de radars était manifestement la bonne et à conduit la RAF au bord de la rupture.