François Delpla,
Je reprends, point par point, votre "plaidoyer".
Mise en garde sur un comportement qui pourrait s'assimiler à celui des ergoteurs.... et là vous faites référence à un fil dont il vous est facile de constater qu'au cours des 109 pages, soit près de 1100 échanges (à ce jour), je ne suis pas intervenu une seule fois... j'ai lu, trop rapidement il est vrai et constaté qu'il y a eu des échanges de bon niveau... ergoter, peut-être, mais pour ergoter sur un sujet, n'est-il pas nécessaire de le connaître?
Sur le sujet de ce fil là
"Les accords de Munich", je vais soumettre quelques lignes qui, en la matière, traduiront une esquisse de ma connaissance.
En ce début d'octobre 1938, j'avais près de 10 ans et demi... La presse française éditait à la une, grandes photos à l'appui, le retour de Daladier, descendant de l'avion de "l'espoir"...
A l'accueil, une foule visiblement enthousiaste, de nombreuses femmes avec des bouquets de fleurs à bout de bras !... Hourrah !... la paix était sauvée !...
Je revois ma mère et beaucoup de personnes de notre entourage s'intégrant par la pensée avec tous ces distributeurs de fleurs.... celà m'avait beaucoup frappé.
Et puis, quelques mois plus tard, apparurent les lendemains qui déchantent !...
J'ai vu aussi la tristesse de ma mère !..
Au fil des années où ma curiosité et mon insatiabilité de la connaissance s'est affirmée, j'ai appris en un premier temps, que l'élément déclancheur du désenchantement était le rapt hitlérien de Memel... et je n'en suis pas resté là.... c'est une histoire dans mon vécu, que j'ai voulu comprendre.
François Delpla a écrit:Le problème, d'ailleurs fort intéressant et révélateur, vient d'un conflit entre la culture historique classique, surtout mal assimilée, et les recherches novatrices, nécessairement déroutantes... si ce n'est que tout passionné d'histoire devrait être en priorité intéressé par elles.
(Citation que plus loin vous appliquez à mon cas...)
Là, mon cher François, vous prêchez pour votre paroisse et c'est de bonne guerre !...
Mais ça n'a aucun effet qui puisse ébranler mes convictions !...
Situation qui, loin s'en faut, ne conduit heureusement pas au conflit... même pas d'idées...
Vous citez Henry Rousso ainsi que l'article du 7 octobre, dans "Libération" dont il est l'auteur... j'ai lu cet article et je le trouve de bonne facture.
Je crois que, dans ce cas là, vous êtes injuste dans votre jugement sur Rousso, parce que vous évoquez des éléments qui s'écartent des explications qui jalonnent son exposé.
J'en termine par un retour sur Rougier...
Votre dernier
"ô que non !" me cause souci... et un gros souci !...
Car, s'il n'est pas possible de nous accorder sur ce point _ et j'élimine toute polémique sur le sens des mots "clan" (le vôtre) et "camp" (le mien) _ j'en viens à m'interroger sur le bien fondé d'une continuité dans nos discussions sur le sujet présent?.. bah ! peut-être devrais-je me résoudre à rester à vos yeux (un docteur tant pis !)
Amicalement,
Roger