Légion des Volontaires...Frankreich Charlemagne WaffenSS

Dans son elliptique raccourci il y a tout lieu de penser que Dronne a fait executer les 4 SS français , et sans etat d’ame !
Mais je suis absolument d'accord avec toi , Daniel , ma conclusion n'est pas du tout critique à l'egard de Dronne et je partage son jugement sur " ces salauds maladroits "
Tu connais suffisament mon sentiment là dessus

Bonjour,

Tu connais suffisament mon sentiment là dessus

Absolument, et ton avis est le mien !
J'elaborais pour les autres membres, en particulier Richelieu dont j'attends la reponse

Pour rectifier une erreur recurrente /
Dans son fameux rapportdu 24 juin 43 , Simoni ecrivait :" La LVF ne se couvrira peut être pas de honte , mais assuremment pas de gloire "
Cité par Amouroux T3 , page 324
C'est moins mechant que
"La LVF finira par inscrire dans l'histoire de France une page de honte et non pas une page de gloire." comme l'ecrivait Tietle

Bonjour,
Lebel, tu pourrais nous citer ici l'integralite de ce rapport Simoni ?
J'en aurais besoin, merci d'avance, ma version contient l'erreur dont tu parles.

Je constate que Richelieu a disparu. Repli elastique ?

Un extrait de ce rapport , avec la citation exacte ,dans Amouroux " Les beaux jours des collabos" T3 ( Les Français sous l'occupation - p 324
Egalement par Giolitto " Les volontaires ........."

Je sors ce sujet houleux des oubliettes pour partager une information lue dans le livre Krematorium de Christian Pineau, Résistant déporté à Buchenwald.

Dans son bouquin, il raconte qu'un convoi venant de Compiègne arrive en gare de Buchenwald. Comme il n'y a plus de place dans les blocks pour ces nouveaux arrivants, on leurs monte des tentes comme abris de fortune. Il remarque alors de nombreux morts mêlés au vivants que les SS n'ont pas fait ramasser. On lui raconte alors qu'ils ne sont pas morts pendant le voyage, mais que ce sont des Résistants qui les ont assassinés, probablement en les étouffant dans leur sommeil. Il s'agissait de membres de la LVF tombés en disgrâce et envoyés vers les camps pour mesure punitive.

merci Tylacine,

Le Fauconnier se présente bien au recrutement à Clignancourt en 41 en précisant sa qualité d'ancien élève de Normale Sup' et aspirant en 1940, si ma mémoire est bonne.
Son parcours n'est pas banal (division Brandebourg) et sa visite à la Charlemagne en commandant un entrainement, tout en citant Montherlant, sont les quelques pages que j'ai tjrs retenues, avec celles sur l'étudiant Eric Walter.

C'est ma première intervention et je ne sais pas par où commencer.
Je suis surprise de voir le peu de cas que l'on fait sur les simples soldats, ceux qui n'avaient pas de culture politique, qui se sont engagés parce que le quotidien n'était plus supportable. Je parle de mon père, enfant de l'assistance publique, orphelin et abandonné en octobre 1939, placé d'octobre 1939 à décembre 1943 dans des fermes et l'école d'aumale considérée comme un bagne pour enfants. Il a suffi de la rencontre d'un autre jeune de l'assistance publique qui s'était déjà engagé dans la LVF pour qu'il s'engage à son tour à 17 ans. Alors parler d'idéologie je ne crois pas, d'erreur de jeunesse paumée certainement. et cela ne va pas s'arrêter là, il va revenir du front de l'est et là je fais des recherches mais j'ai un blanc sur son retour, sur son jugement.
Je reprends le fil avec son dossier militaire, il est incorporé dans la classe 1946, en novembre, et libéré en novembre 1947, et est à nouveau affecté en décembre 1947 suite à une commission de révision de Nevers??? Là, je ne comprends pas.

Si quelqu'un a des informations sur le déroulement des jugements qui ont eu lieu en 1946 1947 cela me permettrait d'avancer.

C'est ma première intervention et je ne sais pas par où commencer.
Je suis surprise de voir le peu de cas que l'on fait sur les simples soldats, ceux qui n'avaient pas de culture politique, qui se sont engagés parce que le quotidien n'était plus supportable. Je parle de mon père, enfant de l'assistance publique, orphelin et abandonné en octobre 1939, placé d'octobre 1939 à décembre 1943 dans des fermes et l'école d'aumale considérée comme un bagne pour enfants. Il a suffi de la rencontre d'un autre jeune de l'assistance publique qui s'était déjà engagé dans la LVF pour qu'il s'engage à son tour à 17 ans. Alors parler d'idéologie je ne crois pas, d'erreur de jeunesse paumée certainement. et cela ne va pas s'arrêter là, il va revenir du front de l'est et là je fais des recherches mais j'ai un blanc sur son retour, sur son jugement.
Je reprends le fil avec son dossier militaire, il est incorporé dans la classe 1946, en novembre, et libéré en novembre 1947, et est à nouveau affecté en décembre 1947 suite à une commission de révision de Nevers??? Là, je ne comprends pas.

Si quelqu'un a des informations sur le déroulement des jugements qui ont eu lieu en 1946 1947 cela me permettrait d'avancer.

Bonjour,

Admettons qu'il y a une grande part d'ignorance, d'irresponsabilité, de nécessité....Le problème c'est que de l'autre coté de la barrière il y a les mêmes ados, engagées volontaires dans la Résistance et dans les Forces Françaises Libres, et qui étaient confrontés aux mêmes difficultés et qui ont dû en affronter des biens plus grandes pour réaliser leur projet.

Il me parait difficile de qualifier, d'un coté, les engagés dans la LVF de jeunes ignorants irresponsables et, d'un autre coté, les engagés volontaires dans la Résistance ou les FFL de jeunes esprits éclairés. Cela me parait réducteur pour les premiers et peut-être un peu exagéré pour les autres....

La position est délicate: mon père, marin, n'a combattu que les Américains. J'aurai préféré pouvoir dire qu'il avait rejoint l'Angleterre pour poursuivre la lutte....Il faut l'accepter, la guerre a broyé plus d'un destin.

A+

Pierre

Bonsoir Mamax,
Votre père n'était assurément pas le seul a être dans ce cas. A la Milice ou ailleurs, en temps de guerre, à 17 ans on pouvait signer un engagement sans l'accord de ses parents. Quant aux réelles convictions idéologiques de ces adolescents, on peut effectivement débattre !
Quoi qu'il en soit, si votre père est passé devant une cour de justice, il y a forcément une trace du jugement. Il faut retrouver le lieux et la date du procès, ensuite faites une demande dérogation de consultation aux archives. Votre père étant mineur au moment des faits, cela ne sera pas facile, surtout si il y a une expertise médicale. Et c'était souvent le cas dans les affaires de mineur, un expert psychiatre devait déterminer le niveau de responsabilité de l'inculpé. Et dans ce cas, le délai de consultation est de 100 ans.
S'il n'a été qu'à la LVF, mais il faut en être sûr, vu son jeune âge, il n'a pas du être condamné sévèrement. Amnistié ou gracié, il a très bien pu se retrouver faire son service militaire classe 26. Je connais des cas similaires, que l'on retrouvera d'ailleurs en Indochine.
Mais il faut savoir qu'il n'était pas facile de quitter la LVF comme cela en revenant du front russe. Il a du passer par le camp de Deba en Pologne. Le risque étant d'être considéré comme un déserteur.
A vous de voir,
Bon courage.