Post Numéro: 43 de orchestral 05 Mai 2010, 18:06
Tout à fait d'accord Audy. Il ne s'agissait pas forcément de fair "brûler" Paris - pour corroborer le titre d'un film à grand spectacle - mais l'armée allemande avait encore largement la capacité de dynamiter des ponts et des monuments. Qui peut affirmer aujourd'hui, sans le moindre doute, que cette option n'avait pas été envisagée par Von Choltitz. Il certifie - en français - dans le document de l'INA signalé plus haut, avoir "désobéi". Je persiste à croire que Nordling lui a vivement conseillé de le faire. Désobéir ne signifie certes pas que l'on n'a pas envisagé d'obéir. Pour s'en convaincre, visualisez mais surtout écoutez et tout spécialement lorsque le nom d'Hitler est prononcé, avec une certaine soudaineté "en allemand", il y a là comme le souvenir d'outre-tombe d'un rappel à l'ordre et des automatismes si bien décrits - il vaut mieut en rire - dans Docteur Folamour de Stanley Kubrick.
Pour ceux qui ne connaitraient pas ce film, rappelons que l'on y voit, entre autres trouvailles grincantes et scènes marquantes, un savant allemand bien connu, ayant mis sa compétence en matière des fusées au service des Etats-Unis, s'empêcher avec le bras gauche que le bras droit ne fasse mécaniquement le salut hitlérien.
Orchestral