Post Numéro: 10 de Marc_91 13 Avr 2010, 20:03
Pour en revenir au sujet initial, quelques extraits de Wikipedia :
- Franc-maçonnerie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-ma%C3%A7onnerie
Persécutions nazies
Le nombre de franc-maçons tués à l'époque nazie n'est pas exactement connu, mais il est estimé entre 80 000 et 200 000.
Les archives du Reichssicherheitshauptamt (RSHA, bureau du haut commandement des services de sécurité), démontrent que des persécutions de francs-maçons furent organisées. Toutefois, les historiens estiment que la plupart de ceux pour lesquels ces persécutions allèrent jusqu'à la déportation furent envoyés à la mort pour un ensemble de motifs (dont le plus souvent leur engagement dans les mouvements de résistance ou leur appartenance aux peuples exterminés par les nazis), et très rarement seulement au motif exclusif de leur appartenance maçonnique.
La loge belge « Liberté chérie » est connue pour avoir été fondée à l'intérieur du camp de concentration d'Esterwegen et y avoir fonctionné pendant environ un an.
En 1948, le myosotis, cette petite fleur bleue appelée en allemand « Vergissmeinnicht » (« ne m'oubliez pas ») fut adoptée comme emblème par la Grande Loge Unie d'Allemagne à l'occasion de sa première conférence annuelle. Souvent représentée sous la forme d'un pictogramme, elle rappelle dans ce contexte particulier le souvenir de tous ceux qui ont souffert au nom de la franc-maçonnerie, surtout durant la période nazie.
- Franc-Maçonnerie en France : http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc-ma%C ... _en_France
Entre les deux guerres mondiales, la franc-maçonnerie française occupe une place majeure dans l'appareil politique de la République et s'implique fortement dans ses combats. Elle sera donc particulièrement touchée lorsque la République s'effondrera face aux troupes allemandes en 1940.
Le régime de Vichy et l'occupant allemand s'unissent pour organiser dès octobre 1940 une importante exposition anti-maçonnique qui circulera dans toute la France. Le thème général affirme l'existence d'un complot de l'anti-France, qui aurait été responsable de l'effondrement du pays, et qui aurait été organisé, selon les thèses de l'Action française, par « le juif, le protestant, le maçon et le métèque ».
Un service des sociétés secrètes est organisé en 1941. Bernard Faÿ, administrateur de la Bibliothèque Nationale, est nommé à sa tête et chargé de classer les archives saisies dans les loges, d'orchestrer la propagande anti-maçonnique et surtout de dresser des fiches afin de répertorier tous les anciens francs-maçons, de les surveiller et de les radier des professions libérales comme de la fonction publique. Ce service publie la revue « Documents maçonniques » qui voit dans la franc-maçonnerie l'une des causes principales de la défaite. Une loi de 1941 applique le « statut des juifs » aux francs-maçons. Le film anti-maçonnique « Forces occultes » est réalisé et projeté à Paris en 1943.
À la Libération, un millier de francs-maçons français ont été déportés ou tués, la plupart pour leurs activités de résistance ou à cause de leurs origines juives. Les temples ont été pillés, les archives confisquées. Lorsque les loges se relèvent, des comités d'épuration souvent spontanés se mettent en place. Au total, le nombre de francs-maçons actifs a diminué des deux tiers. La franc-maçonnerie française mettra vingt ans à retrouver ses effectifs d'avant guerre. Elle préfére désormais se tourner davantage vers la réflexion philosophique, voire spirituelle que l'action directement politique.
Plus généralement, la franc-maçonnerie se conçoit comme un rassemblement "d'hommes justes et de bonnes moeurs", qui se définissent comme humanistes et luttent contre toute forme de discrémination. C'est un courant de pensée, qui n'a pas pour vocation de s'exprimer politiquement, mais qui encourage, par contre, ses membres à entrer dans des partis ou des associations.
Il est évident donc que, pendant la guerre, être franc-maçon conduit un homme à se situer dans le camps des alliés, et à s'engager dans une participation active.
Le nombre d'arrestations, en France, pour appartenance à la franc-maçonnerie, se limite à quelques centaines, de mémoire ...
Par contre, beaucoup plus de membres se sont fait arrêter pour leurs activités dans la Résistance, pour avoir exprimé publiquement leurs idées, ou plus simplement parce qu'ils cachaient des juifs, ou des réfractaires au STO ...
Parmi les franc-maçons célèbres lors du conflit : Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt ...
(source = http://www.guigue.org/guimacel.htm )