Post Numéro: 5 de Chef Chaudart 06 Jan 2010, 18:38
Avant toute chose, il faut savoir que les cheminots Français étaient "encadrés" par des militaires Allemands (souvent issus de la Reichsbahn, donc connaissant leur métier) qui les accompagnaient (voir les remplaçaient) dans leurs locomotives pour les convois sensibles, géraient en parallèle avec l'encadrement français les gares, triages, signalisation, entretiens, etc... afin de prévenir toute tentative de sabotage et de s'assurer du bon fonctionnement d'un réseau vital pour leur effort de guerre.
Pour les convois de déportés, les cheminots avaient interdiction d'approcher les wagons par les soldats, étaient escortés dans le cas où leur travail demandait de le faire.
Un convoi en retard, une locomotive en panne ou tout autre incident devaient être dument justifiés.
La "Résistance" n'était pas seulement une prise de risque ponctuelle durant l'acte, mais un danger permanent qui planait sur le Résistant si sa participation était découverte, même plusieurs mois après les faits. Le cheminot n'avait pas la possibilité de disparaitre après son acte. On peut comprendre que beaucoup n'aient pas osé, pu ou tout simplement estimé bénéfique de participer à des actes dangereux.
...never give in, never give in, never, never, never, never-in nothing, great or small, large or petty - never give in except to convictions of honour and good sense. Never yield to force; never yield to the apparently overwhelming might of the enemy.