Bruno Roy-Henry a écrit:betacam a écrit:Après la Guerre de 1870-1871, l’Armée française se met en quête de rechercher un prototype de cette arme automatique qui a fait merveille dans les rangs prussiens : une mitrailleuse !
Ah non, cher Betacam, c'est une grossière erreur que de dire cela ! L'armée prussienne n'avait aucune mitrailleuse en 1870. C'était l'apanage de l'armée française. Malheureusement, le canon à balles (ancêtre de la mitrailleuse, donc), avait encore l'aspect et le volume d'une pièce légère d'artillerie. Employée en batterie, pour des raisons de transport (il fallait la mouvoir avec des chevaux), elle ne pouvait pas encore être utilisée comme une arme d'infanterie. Cependant, on aurait pu tenter l'expérience et mettre deux pièces à la disposition des bataillons, comme cela fut fait de 1794 à 1806, avec les canons de 4. Les Prussiens ne s'y trompèrent pas, et -prenant bien soin de se moquer de cette nouvelle sarbacane- ils utilisèrent celles dont ils purent s'emparer et commandèrent même son équivalent américain.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:De_Reffye.JPG
bonjour,
je viens de recevoir la réponse du "Souvenir Français-92-", c'est exact, il y a erreur.
j'ai trouvé ceci sur internet
L’armement des belligérents
L’armement des troupes allemandes Bade
L’infanterie était armée du fusil rayé à culasse badois M1867 et prussien M1862 (Life Gre-nadier Regt, 5e RI). Les dragons étaient encore armés de la carabine rayée à percussion badoise M1853. L’artillerie badoise était dotée du nouveau canon rayé Krupp (8cm C/64 et 9cm C/67).
Bavière
L’infanterie était encore armée du fusil rayé à percussion Podewils M1867 sauf le 12e et 13e régiment d’infanterie qui avaientt reçus le nouveau fusil rayé à chargement par la culasse Werder M1869. Les jägers était armés d’une version plus courte du fusil Podewils sauf les bataillons n°2, 5, 9 et 10 qui avaient reçu la version carabine de l’excellent fusil Werder. Les chevau-légers étaient dotés de la carabine prussienne M1857. Les uhlans étaient armés de la lance.
L’artillerie bavaroise était encore dotée de canon de 4 et de 6 (système Zoller). Au mois de septembre, l’artillerie sera renforcée avec des batteries de mitrailleuses. Le 2e régiment recevra une batterie à cheval de 12. Les artilleurs bavarois n’avaient pas de carabines mais ils se serviront de chassepots capturés à l’ennemi.
Brunswick
L’infanterie était armée du fusil rayé à chargement par la culasse prussien M1862. Les hussards étaient armés de la carabine rayée à chargement par la culasse M1857. L’artillerie était armée de canons rayés de 6. Les artilleurs n’avaient pas de carabines.
Hesse-Darmstadt
L’infanterie était armée du fusil rayé à chargement par la culasse prussien M1862. Les jägers étaient armés du fusil prussien à culasse M1865. Les chevau-légers étaient armés de la carabine prussienne à culasse M1857. L’artillerie hessoise était du modèle prussien.
Mecklenburg
L’infanterie était armée du fusil rayé à chargement par la culasse prussien M1862. Les jägers étaient armés du fusil prussien à culasse M1865. Les dragons étaient armés de la carabine rayée à chargement par la culasse M1857. L’artillerie mecklenburgeoise était du modèle prussien.
Saxe
L’infanterie était armée du fusil rayé à chargement par la culasse prussien M1862. Les deux bataillons de jägers étaient armés du fusil prussien à culasse M1865 et le régiment Schützen était armé du fusil de fusilier M1860. La cavalerie saxonne était armée de la carabine rayée à chargement par la culasse M1857. Les uhlans étaient dotés de la lance.
Wurtemberg
L’infanterie et les jägers étaient armés du fusil rayé à chargement par la culasse prussien M1867. La cavalerie était armée pour ⅔ de pistolet à percussion et pour ⅓ de la carabine prussienne à culasse M1857.
L'armement des troupes françaises L’époque impériale
L’équipement de l’armée impériale est globalement standardisé : l’infanterie est armée du chassepot. Les dragons, la cavalerie légère et l’artillerie sont armés du fusil de dragon du modèle chassepot. Les lanciers de la ligne et de la garde étaient armés de la lance.
L’artillerie dispose de mitrailleuse Reffye et de canons rayé en bronze à chargement par la bouche de 4 et de 12. L’époque républicaine
Après les pertes en armement et en équipement de l’armée du Rhin et de Châlons, la red-dition de Metz et de Sedan, le gouvernement de la Défense Nationale est face à un gros problème d’armement : on estime les effectifs à 800000 hommes au mois de février 1871 mais seulement 290000 sont armés du chassepot, 150000 de différents fusils à chargement par la culasse et le reste de fusils à percussion ou de mousquets. Concernant les canons, beaucoup de modèle et de calibre différents ont été utilisés durant la période républicaine. De même pour les mitrailleuses.