euskal herria a écrit:bonjour tout le monde,
depuis quelque temps j'ai l'impression que beaucoup de livres, de revues ou d'articles glorifient l'armée française en mai 40
(forte resistance, fait d'armes, contre attaque preque victorieuse!!, traitrise des anglais, chance des allemands etc...)
bientot on va se demander si la campagne de france n'a pas été une victoire!! qu'en pensez vous?
De retour après 4/5 ans de captivité, le soldat de "40" est revenu dans ses foyers. Le soldat de 40 est un soldat ayant perdus la guerre, de sa faute ou non, mais il à perdus la guerre; si l'on veux faire court, il à faillit aux yeux d'autrui. Le cas belge doit être certainement similaire au belge, et on constate que peu de ses anciens combattant veulent bien se confier sur ce sujet.
J'ai rencontrer un des derniers protagoniste encore vivant de R.O.2 il y à peu, le soldat Jadot. Ce fût très difficile de nouer le dialogue, et je dois à un coup de chance son changement d'attitude: Mr Jadot est natif du village natale de mon grand-père; ils se connaissaient bien apparemment: "Vous êtes le petit fils du jardinier?" mon grand père était horticulteur.
Si je ne lui avait pas décrit le sens profond de ma démarche, mon intérêt et mon implication dans ses recherches, et cet inattendu coup de chance, je n'aurais eu de sa part le moindre mots.
Le cas de Mr Jadot n'est pas un cas unique; un dénominateur revient dans leurs propos au sujet de ses silences: "Ils ne peuvent pas comprendre..."
Je pense que c'est là que se trouve la différence des décennies passées et de l'attitude d'aujourd'hui à ce sujet: les générations d'aujourd'hui n'ont pas connus ses moments, et n'ont pas de partit pris à priori aux sujets des évènements de mai-juin 1940.
Le black-out de cette période est en train de disparaitre; les évènements de 41 à 46, surtout 44/45 ont généré un telle volume de livres, documentaires, analyse, etc etc que la saturation s'installe; pour ma part, je me sens comme une oie: je suis gavé. Loin de moi un quelconque manque d'intérêt pour les faits d'armes, les actes de courage de ses soldats libérateur, qu'ils soient militaire, résistant ou autre; mais je n'en peux plus.
Je constate un parallèle entre le modélisme de ses quinze dernières années et l'approche historique de la seconde guerre mondiale:
Dragon nous à sortis toutes les versions possible et imaginable des panzer, dont une période fût consacré aux seul prototype voir même au projet qui n'existait que sur papier. C'est le panzerwaffe46 (et son homologue aérien Luft46). Ne sachant plus quoi faire; dans cette approche, Dragon à saturer le marché et n'a finalement rien apporter de consistant à mon sens.
Son homologue historique,c'est le "What If?". Je m'explique: n'ayant (presque?) plus rien à apprendre de ce champs de l'histoire qu'est 44/45, labouré par d'incessant écrits de qualité variable, on en arrive à des supputations/suppositions sur.... Finalement, ce type d'approche qui ne me plait pas (mais je comprend bien que l'on aime, nous vivons dans des états de droits, enfin moi oui) pénalise à mon sens un quelconque regain d'intérêt à revoir la période des années 30/40. Là aussi, certains écrits aux pages jaunies et défraichie par le temps, pêchent de partialité et de subjectivité...
Je suis partisans de cette engouement pour 1940; trop de silence et les témoins se meurent... il y à urgence!
Cordialement
Mick