Post Numéro: 132 de juin1944 21 Sep 2009, 07:00
Je crois que Nathalie (Petit_pas) résume bien ce qu'il ressort des débats et surtout émet un avis qui devrait nous faire réflechir. Je vais prendre un exemple précis avec le livre écrit par Jean Luc Leleu : Waffen SS, soldats politiques en guerre. J'ai dévoré ce livre, prenant toutefois le temps de le décoder, m'y reprenant même à plusieurs fois pour en comprendre certains passages. Mettons en parrallèle le dernier bouquin de Beevor sur la Bataille de Normandie : on en a parlé, il est parsemé de nombreuses erreurs et approximation diverses. Pourtant, il y a trente ans, c'est ce dernier qui m'aurait captivé davantage, j'aurais été incapable d'ingurgiter le livre de J.L Leleu alors qu'il est rapidement devenu une référence. S'agissant d'apocalypse, je n'ai pas appris grand chose de plus, mais j'ai été "scotché" par le réalisme du travail de colorisation, c'est véritablement une vraie réussite. Nathalie nous rappelle aussi, fort justement, que nous avons trop souvent tendance à chercher le détail tout en ignorant l'ensemble d'une oeuvre. Cela fait plusieurs décennies que Daniel Costelle travaille pour l'histoire, tout au moins à sa propagation auprès du grand public : même si rien n'est parfait, ce sont des documentaires comme apocalypse et non des thèses de doctorat qui éveillent à la passion.
En revanche, il est vrai que quelques conseillers historiques auraient pu éviter quelques erreurs et à ce titre je regrette une fois encore que le formidable potentiel qui existe sur internet soit toujours aussi ignoré et snobé par les médias. On est fichu aujourd'hui de balancer des gogos de secret story au poste de présentateurs d'émissions TV ou de vedettes people alors qu'il existe sur le net des foules de gens qui ont de l'envergure. J'en veux pour preuve notre propre expérience pour notre opération Atlantic 2009... Tant que nous n'étions rien d'autre qu'une bandes de copains un peu cinglés qui s'étaient rencontrés sur des foras internet, nous n'étions pas pris au sérieux et le moins que l'on puisse dire, est que nous nous sommes sentis très isolés . Puis, le 7 juin 2009, tout a basculé, nous avons entendu : "Eh bien dites donc, vous avez impressionné tout le monde, ce que vous avez fait était vraiment professionnel".. Comme si un projet émanant de la communauté des internautes n'était pas digne d'intérêt. Dans ce domaine, la France à au moins dix ans de retard.