He be, s'il n'y a pas d'attaque ad hominem ici, j'en perds mon latin...
Qui élucubrent? Ceux qui se travestissent en spécialistes et qui affirment tout connaître et tout savoir y compris sur ce qu'ils n'ont jamais étudié? Où celui qui a pris la peine d'engager une recherche où RIEN n'est affirmé qui n'ait été rigoureusement vérifié ? Je demande?…
Je n’étais aucunement prédestiné à écrire un livre sur ce sujet. Je pensais l’évoquer accessoirement dans le cadre d’une recherche historique que je menais sur le champ d'aviation de Lille-Lesquin où je suis né. Soulevant cette question sur un forum se voulant spécialisé sur les questions aéronautiques, j’ai été abasourdi par la certitude de quelques internautes pour qui : bombes en bois = rumeur de 1939 sur un vol d’avions italiens = fausse gourmette de Saint-Exupéry : même combat ! Comparaison n’est pas raison m’avait-on appris en fac d’histoire. Je voulais en avoir le cœur net, quitte à faire amende honorable si effectivement le sujet se révélait vide… Pour faire court, j’ai repris dans mon livre avec force détail tous les points qui m’avaient été objectés sur l’affaire des bombes en bois. Toutes ces objections, je dis bien TOUTES, sans exception, sont tombées lorsque j’ai soulevé ces critiques auprès de personnalités compétentes que ce soit des techniciens de l’armée de l’air, des armuriers, des pilotes ou des historiens de la Seconde Guerre Mondiale (tous sont nommément cités dans le livre). Mieux je découvrais que l’affaire des bombes en bois, présentées par certains comme une risible rumeur infondée ne disposant d’aucun témoignage sérieux, se révélait être bien plus qu’une fumée de cigarette mais une fumée gigantesque qui couvrait de nombreux feux un peu partout en Europe. C'est alors que j'ai décidé de me lancer dans la recherche de témoignages tant qu'il en était encore temps afin s’asseoir la vérité. Et j’allais retrouver des témoignages nombreux, de première main, des Alliés, des Allemands, des témoignages écrits et publiés dès 1945, 1947, 1948, 1951 (le temps n’a pas attendu 60 années pour aborder le sujet).
Que je sache, je n’ai jamais hurlé au complot (de qui, de quoi ?)! Je dis juste qu’il y a quelques égos vaniteux (compétent peut être par ailleurs) qui ne supportent pas la contradiction et surtout pas qu’on leur démontre qu’ils se sont trompés dans leur jugement à l’emporte pièce sur un sujet qu’ils ont toujours dénigré sans jamais avoir pris la peine de l’étudier. Comme l’a écrit David Whiting sur le forum anglais du site officiel de la « Battle of Britain Historical Society » : « Il n’y a plus de mythe des bombes en bois mais un fait historique désormais prouvé », ne vous en déplaise M. Jagtpanther peu courageux. Car moi, voyez-vous, je ne me cache pas derrière un pseudo germanisant, pour lancer des attaques personnelles bien peu valeureuses. Je signe ce post et vous donne mon tél portable (06 30 35 32 20) si vous avez le courage de décrocher votre combiné, mais vous ne l’avez déjà pas fait dans le passé*
Comme mon interlocuteur masqué se permet de qualifier ma recherche d’élucubration (insultant par la-même tous les vétérans, spécialistes, historiens et universitaires qui s’expriment dans mon livre). Je vais donc terminer ce post en rapportant les « élucubrations » de l'historien belge Walter Verstraten qui m’a envoyé récemment le message suivant : « J’ai lu votre livre qui m’a tenu en haleine tout du long. J’adore votre manière d’écrire. Il faut que je lise encore vos autres oeuvres. J’ai envoyé la version anglaise à un bon ami américain, le professeur Tom Hatfield de l’Université du Texas à Austin. Il est doyen de la faculté d’histoire et se concentre surtout sur l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale en Europe. Il m’a fait part que le livre l’avait bouleversé et qu’il avait passé l’information à ses étudiants, les encourageant à s’en procurer un exemplaire ». M. Verstraeten habite Anvers et son téléphone est dans l’annuaire…
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir. Mon travail ne fait aucunement insulte à la mémoire de tous ces hommes et femmes qui ont exposé leur vie pour notre liberté. Moi même, fils de déporté, je n’apprécie pas beaucoup ce genre d’attaque peu élégante. Au contraire mon livre rend hommage à ces pilotes qui ont su préserver ce qu’il pouvait y avoir de plus noble en l’homme dans de pareilles circonstances, l’humour, avec une certaine élégance dans l’audace !
Avec mes excuses pour tous les amis de ce site pour la longueur de cette réponse.
Amitiés de Joyeuse en Ardèche à tous.
Pierre-Antoine Courouble
(*C’est étrange M. Jagdpanther mais il me semble reconnaître votre plume… Méfiez-vous, le style c’est l’homme disait Buffon, et l’écriture - même numérisée - trahit… « Va, je ne te haies point, Don Rodrigue » Corneille Le Cid)