Audie Murphy a écrit:la plupart savaient dans quoi ils s'embarquaient et quelle idéologie ils allaient défendre.
Surtout quand ils venaient de passer quatre ans à vanter les joies de la collaboration...
Audie Murphy a écrit:la plupart savaient dans quoi ils s'embarquaient et quelle idéologie ils allaient défendre.
juin1944 a écrit:Un homme courageux mérite toujours le respect même si on ne partage pas son idéal ou ses motivations.
S'il est respectable d'avoir épousé la cause du nazisme, d'avoir voulu la victoire d'Hitler et de s'être battu pour des hommes qui voulaient éradiquer un peuple entier de la surface de la Terre, alors effectivement De la MAzière à droit à tout notre respect.. Pour le reste, je t'encourage à ne pas trop te risquer dans ce genre d'argumentaire. Pas apprécié du tout, ici...
fanacyr a écrit:Pour rebondir sur "les réprouvés" de Muelle, il est vrai que c'est paradoxal de voir arriver en 48 un "sergent recruteur" dans les prisons promettant la liberté à ceux qui s'engageraient pour "lutter contre le communisme", alors qu'ils avaient été justement emprisonnés pour cela depuis 45
mais il est vrai que l'URSS n'était pas officiellement l'ennemie de la France
Daniel Laurent a écrit:Helas, aucun des survivants, mis a part Serge Mitt a ma connaissance, n'a voulu admettre s'etre fait avoir par les nazis et leurs seides francais, ou du moins n'a accepte de le dire en public. J'ai ete sur les traces d'un ancien W-SS francais qui, dans ses lettres ecrites a sa femme depuis sa prison apres-guerre, l'a reconnu et etait ronge de regrets et de remords, mais helas sa petite-fille, qui detiens ces lettres, ne veut pas m'en communiquer copie.
carlo a écrit:Je pense qu'en 30-40 voir 50 ans, la perception qu'a pu avoir la même personne des événements qu'elle a vécu peut fortement varier. Des lettres écrites de prison peuvent être naturellement empreintes de regrets ou de remords. Cet état d'esprit s'avérera-t-il durable? Cela dépendra de nombreux facteurs souvent extérieurs, la réinsertion, l'entourage seront des facteurs déterminants pour la manière dont chacun se reconstruira. Beaucoup voudront faire un trait, quitte, l'âge aidant, à se livrer à quelques confidences. D'autres y verront le moment fort de leur existence et souvent en contact avec d'autres "nostalgiques", livreront à un public choisit et souvent conquit d'avance leurs souvenirs, ce sont souvent ceux-là qui sont à l'origine des bouquins de Mabire et consort. Il me semble qu'en France, ils trouveront un écho particulier dans la génération d'après-guerre, celle des guerres "perdues" d'Indochine et d'Algérie.
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