Dans La bataille de Moscou, d'Andrew Nagorski, Editions Le Fallois, 2008, page 168, l'auteur précise que dès le 13 juillet 1914, le très soviétophile Colonel Faymonville, ancien attaché militaire à l'ambassade des Etats-Unis à Moscou, et grand admirateur de Staline avec l'ex-ambassadeur Joseph Davies, se trouve affecté à la Division Air Reports, à Washington, chargé de superviser l'application de Prêt-Bail vers l'URSS.
Fin juillet 1941, le non moins soviétophile Harry Hopkins s'envole pour Moscou pour discuter le bout de gras avec Staline. Le Petit Père des Peules lui fit grande impression et le conseiller de Roosevelt fut persuadé, après cet entretien, que l'armée rouge résisterait la Wehrmacht. Hopkins se rallia alors au fait que les USA devait soutenir l'effort de guerre soviétique sans condition. Lors de ce passage éclair dans la capitale soviétique, Nagorski raconte que Hopkins eut un désaccord avec l'attaché militaire de l'ambassade, un certain Yeaton, qui exposait ses doutes quant aux méthodes du géorgien.