hitler et les femmes

mais quel besoin de supposer sans indice aucun des choses pareilles ?

tu ne trouves pas ses crimes assez graves ?

Je ne crois pas qu'il ait cherché à dominer Eva Braun. Je suis cependant convaincu qu'il la négligeait.

Je ne crois pas qu'il ait cherché à dominer Eva Braun. Je suis cependant convaincu qu'il la négligeait.

comme combien de maris surmenés qui, espérons-le, ne sont pas des assassins millionnaires en puissance ?

qu'il la négligeait est surement un fait certain, mais peut on imagnier que cet homme avait des sentiments pour Eva Braun ?

Nicolas, il ne faut pas commettre l'erreur de juger Hitler au travers de notre profil psychologique et de nos relations avec le sexe faible. Son fonctionnement est totalement différent, l'attachement qu'il a montré aux femmes est quelque chose extrêmement complexe, certainement source de conflits permanents entre l'image de la mère et celle de la maitresse, deux formes de relations en principe opposées. Hitler avait certainement beaucoup de difficultés à choisir entre les deux formes de féminité.

c'est vrai, Stéphane, mais là encore il est loin d'être le seul et nous ne nous en soucierions nullement s'il n'avait pas été ce grand criminel. Or le rapport entre les deux choses est ténu et, faute d'un divan, particulièrement difficile à cerner aujourd'hui de manière quelque peu fiable.

Ce que je trouve pour ma part intéressant à remarquer c'est que son besoin permanent d'un bruissement de jupons témoigne d'un besoin de se rassurer, précisément, en tant que criminel multimillionnaire : cela ne le déshumanise pas, c'est un mal nécessaire pour parvenir à une société douce, du moins entre Aryens des deux sexes...

Que celui qui a des rapports "simples" avec les femmes lève le doigt...il méritera sa statue de cire au musée Grévin !
Le conflit entre l'image de la mère et celle de la maitresse est une conséquence classique du complexe d'œdipe duquel il me semble difficile d'échapper.
je pense que les atrocités qu'il a commises sont largement suffisantes pour ne pas y ajouter des bizarreries hypothétiques.
Nicki

Le complexe d'Oedipe va plus loin dans le cas d'Hitler, il s'agirait plutôt d'une superposition. Le complexe d'Oedipe seul entraine un refoulement de la situation d'homme mûr et une prédisposition à ne pas assumer sa condition. Hitler était le contraire de cela, il était au contraire très déterminé à accomplir son destin dont il n'a jamais douté qu'il soit extraordinaire, tout en se créeant un univers fait à sa mesure.

Sa relation avec les femmes suit ce cheminement, c'est à dire qu'elle est cahotique et contradictoire, mais correspond finalement à un personnage perturbé psychologiquement. Ces troubles iront bien plus loin dans leurs conséquences, puisqu'ils iront jusqu'à lui faire considérer des meurtres de masse comme légaux et justes.

D'acord, je comprend, mais tout ceci me paraît complexe.

D'acord, je comprend, mais tout ceci me paraît complexe.

c'est le cas de le dire !