"Le père de Misha Defonseca a aidé la Gestapo"
Le père de Misha Defonseca, Robert De Wael, a vendu à la Gestapo les membres du réseau de résistance "Grenadiers", auquel il appartint brièvement au début de la guerre, afin de pouvoir voir sa fille, révèle le quotidien Le Soir dimanche sur son site internet.
Dans le livre faussement autobiographique "Survivre avec les loups" et le film du même nom, Misha Defonseca racontait avoir voulu retrouver ses "parents juifs" en parcourant les forêts d'Europe de l'Est. Arrêté le 23 septembre 1941, Robert De Wael se vit offrir un marché par les nazis: "le bénéfice de visites de sa fille Monique De Wael (alias Misha Defonseca) contre les noms des membres de son groupe. Il participa aux interrogatoires de ses compagnons d'armes trahis en compagnie des Allemands. Plusieurs d'entre eux furent déportés et moururent dans les camps", indique Le Soir. A l'issue de la guerre, la Sûreté de l'Etat et l'auditorat militaire de Bruxelles ouvrirent un dossier à sa charge. Son nom fut rayé des listes de prisonniers politiques. Le service des Victimes de guerre refusa de le reconnaître comme résistant. Informée, Misha Defonseca a déclaré tout ignorer de ce passé familial. (GFR)
http://news.fr.be.msn.com/actualitebelg ... id=7687321
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Le père de Misha Defonseca, Robert De Wael, a vendu à la Gestapo les membres du réseau de résistance "Grenadiers". Un groupe auquel il appartint brièvement au début de la guerre. Une trahison lui permettant de voir sa fille.
Dans le livre faussement autobiographique "Survivre avec les loups" et le film du même nom, Misha Defonseca racontait avoir voulu retrouver ses "parents juifs" en parcourant les forêts d'Europe de l'Est.
Arrêté le 23 septembre 1941, Robert De Wael se vit offrir un marché par les nazis: "le bénéfice de visites de sa fille Monique De Wael (alias Misha Defonseca) contre les noms des membres de son groupe. Il participa aux interrogatoires de ses compagnons d'armes trahis en compagnie des Allemands. Plusieurs d'entre eux furent déportés et moururent dans les camps".
A l'issue de la guerre, la Sûreté de l'Etat et l'auditorat militaire de Bruxelles ouvrirent un dossier à sa charge. Son nom fut rayé des listes de prisonniers politiques. Le service des Victimes de guerre refusa de le reconnaître comme résistant.
"Le nom de Robert De Wael fut rayé, ignominie suprême, de la stèle de pierre qui rend hommage, sur les murs de la Maison communale de Schaerbeek, à ses fonctionnaires tombés pendant la guerre".
Ces révélations s'appuient sur le témoignage de contemporains de Robert De Wael et sur l'histoire documentée du Groupement Grenadiers de l'écrivain Jean-Philippe Tondeur.
Informée, Misha Defonseca a déclaré tout ignorer de ce passé familial.
Une information publiée ce dimanche sur le site internet du quotidien Le Soir.
http://www.rtlinfo.be/news/article/1023 ... o%E2%80%99