Bonsoir, Tom.
Tom a écrit:Pas en tous points, mais presque : l‘arme automatique SIG MG51 suisse, fabriquée après la SGM par Schweizerische Industrie-Gesellschaft (Neuhausen-am-Rheinfalls), était bien une copie du MG 42, mais elle était plus lourde (métal « plein ») et tirait un peu moins vite.
Pour le plus lourd, je me souviens des marches de 15 km et plus avec la "mitr" sur l'épaule... Je remercie au passage les concepteurs suisses d'avoir pensé à notre forme en alourdissant l'engin
Tom a écrit:Cadence de tir maximale : 1000 m/s (1200 ou 1500 m/s selon les sources)
Je dois avouer que ces données étaient à apprendre par coeur, mais mon manque d'enthousiasme faisant... Au fond de ma mémoire, je retrouve pourtant la cadence de 1200, mais sans garantie - pour les raisons invoquées plus haut.
Tom a écrit:Certes, mais d'où viennent les caisses de munitions ? Sans doute du camion dont ne disposaient pas forcément les troupes à pied du Reich. Alors, servants supplémentaires, chevaux ou mulets en montagne ?
Pas de camion pantoute. Le tireur portait la "mitr", le pourvoyeur l'affût de 21 kg et le troisième une sorte de ratelier en bois et métal (appelé cacolet, mot à consonnance très comique tant qu'on n'a pas l'objet sur le dos
) avec 3 caissettes de munitions de 250 coups chacune. Jamais vu ni de cheval, ni de mulet, mais beaucoup de montagnes. Le mini tout-terrain (Haflinger) qu'on nous avait présenté en film au recrutement n'a, pour moi, jamais transporté autre chose que des caserniers. En même temps, je te l'accorderai volontiers, nous ne disposions de la sorte que de 750 coups par pièce, ce qui aurait fait un peu peu face à une marée de soldats soviétiques assoiffés de notre sang affluant pendant plusieurs heures...
Cela dit, je te l'accorderai également, nous n'étions pas en campagne et n'avions évidemment aucune envie de l'être (ce qui devait, au fond, être le cas de beaucoup de servants allemands également).
J'en suis conscient, mon témoignage ne valait pas grand-chose. Je ne souhaitais que témoigner de la fiabilité de ce type d'armes. Je dois également avouer que les films mis en ligne m'ont un peu interpellé, du fait qu'ils montraient des gens prenant visiblement beaucoup de plaisir à accomplir quelque chose que j'ai détesté faire.
Mais mes états d'âme...
je ressors respectueusement