Post Numéro: 88 de carlo 17 Nov 2007, 10:21
Bonjour Focus,
-Il me semble que le fameux raid contre les installations d'eau lourde en Norvège était le fait du SOE britannique et de la résistance norvégienne.
-Je voudrais donner mon avis sur la technologie allemande en 1945, car il y a là ce qu'on peut considérer comme un mythe. Loin de moi l'idée de nier une "avance" allemande, mais objectivement de quoi s'agit-il?
-Me-262, V-2, type XXI... tout cela est très impressionant, mais à vrai dire pas très au point, les Anglais avaient aussi un chassseur à réaction, le météor, mais auquel il ont laissé le temps d'un peu mûrir.
-Pour la V-2 par exemple, c'est une arme révolutionnaire, mais remarquablement inefficace. Les Américains le comprennent bien qui après-guerre l'essaye mais ne l'adoptent pas. Ils préfèrent les bombardiers. Les Russes sont plus intéressés, car ils ont une longueur de retard en aéronautique, ils construisent une version améliorée mais elle est, comme la V-2, militairement peu efficace, trop compliquée à déployer, pas assez précise. Ils s’acharneront et ouvriront l’ère de la conquête spatiale, avec un engin, la R-7, que les militaires adoptent aussi à contre-coeur!
-On résumerait assez bien cette avance allemande non par l’ habituelle remarque, trop peu, trop tard, mais bien en disant trop, trop tôt !
-Quand au nucléaire, il aurait fallut un vrai miracle pour que les Allemands devancent les Américains dans ce domaine. N’oublions pas que Pearl-Harbour n’a pas grand-chose a faire là dedans, l’effort nucléaire américain précèdent son entrée en guerre.
-Tout cela pour dire qu’Hitler a toujours basé sa politique sur des conclusions rapides et spectaculaires, des engagements brefs et déterminants, à partir du moment où il était "fixé", son destin était scellé.
-L’action américaine était-elle indispensable à la liquidation du nazisme ? Sans doute indispensable à sa liquidation complète, mais l’expansion et les succés du nazisme ont prit fin en 1941 dans la steppe russe, car Hitler se voit obligé de compter dans le long terme, ce dont il n'est pas vraiment capable.