Stevenot Gilbert a écrit: Et pourquoi Peiper venant de Stoumont se trouvait-il à Stavelot les 18 & 19 décembre et c'est bien le 19 décembre son Kampfgruppe était situé sur la carte tout prés du dépôt, le jour de la mise a feu partielle du dépôt.Il arrivait peut-être un peu tard, mais n'était pas loin! . J'ai connu un témoin directet qui m'a confirmé que des tanks se sont trouvés devant le mur de feu. Et ces tanks n'ont jamais été identifiés. !!
L'attaque de Stavelot par les troupes de Peiper débute le 18 décembre vers 6 heures du matin par l'infiltration de ses troupes d'infanterie en direction du pont de Stavelot.
Pour garder ce pont, il n'y a que la compagnie "A" du 526th Armored Infantry Battalion et le 1er peloton du 825th Tank Destroyer. C'est troupes US sont arrivées à Stavelot vers 3 heures du matin et dressent des positions défensives de part et d'autre du pont.
Vers 8 heures du matin, les blindés de Peiper se dirigent vers le pont de Stavelot. Ils sont stoppés un certain temps car le premier blindé a été touché par un tir de bazooka.
Après avoir retiré ce blindé de la route, les véhicules allemands poursuivent l'attaque et traversent le pont sont trop de problèmes. Après le passage du pont, ils se dirigent vers la rue Neuve et sans s'arrêter, se dirigent vers le haut de la ville pour plonger à grande vitesse vers le village de Trois-Ponts et ses ponts sur l'Amblève et la Salm. Objectif de grande importance pour Peiper car la capture de ces deux ponts lui permettrait de se diriger vers Werbomont et la Meuse. Les deux ponts sauteront au nez et à la barbe des Allemands et c'est pour cette raison qu'il tournera à droite en direction de La Gleize)
Les troupes allemandes continuent à défiler dans Stavelot mais Peiper ne laisse pas de troupes pour garder ce pont en cas d'attaque américaine. Il n'envoi pas non plus de troupes ni véhicules vers le dépôt d'essence qui se trouve sur la route Stavelot-Francorchamps. (Il a toujours déclaré qu'il n'avait jamais eu connaissance de ce dépôt)
Pendant que Peiper se dirige en direction de Trois-Ponts, c'est la débandade dans les troupes US. Il faut s'occuper du dépôt d'essence.
Les Américains entendent le roulement sourd des chars et le cliquetis des chenilles dans la ville(mais cela ne veut pas dire que les blindés allemands se dirigent vers le dépôt.)
Vers 8:30 le lieutenant Detroz embarque ses hommes dans un GMC et le véhicule se dirige vers le dépôt. Un certain temps s'écoule puis le Capitaine Mitchell (526th AIB) donne l'ordre au lieutenant Detroz de mettre le feu au dépôt. Des Américains participeront aussi à l'allumage de ce gigantesque incendie.
Aucunes troupes allemandes ne viendra vers le dépôt d'essence.
Vers midi, les fantassins du 117th Infantry régiment sont débarqués sur la vieille route de Francorchamps, à l'arrière du dépôt. Ils traverseront celui-ci en position de combat par attaquer Stavelot. L'officier qui commande le 117th (j'ai oublié son nom) donnera alors l'ordre d'éteindre l'incendie et d'évacuer le dépôt. Ce travail commencera le 18 au début de l'après-midi et se poursuivra sans relâche jusqu'à ce que le dernier Jerrican soit chargé. Ce travail fut effectué par la 3814th Quartermaster Gas Supply Company.
La présence de véhicules allemands devant un mur de feu au dépôt d'essence est une légende entretenue par quelques hommes du 5e Bataillon de Fusiliers Belges et quelques GI's du 526th Armored Infantry Battalion.
Peiper n'est jamais revenu à Stavelot. C'est lorsqu'il se trouvait à Stoumont qu'il a donné des ordres pour recapturer la ville de Stavelot car il avait besoin du pont pour le passage de son ravitaillement.
Ses blindés sont revenus jusqu'à l'entrée de Stavelot (côté Trois-Ponts) mais ne sont jamais parvenus à rentrer dans la ville pour accomplir la mission qu'ils avaient reçu de Peiper.
L'infanterie s'infiltrait dans les faubourgs de la ville mais les attaques étaient chaque fois repoussées par les hommes du 117th Infantry Regiment. C'est le 19 décembre que débuterons les massacres les plus importants à Stavelot (Maison Legaye) ainsi que dans les hameaux environnants de Ster Renarmont et Parfondruy.
Amicalement