Soldats italiens apres destitution de Mussolini ?

En décembre 42 sous les assauts repetés de 2 armées soviétiques la VIII armée italienne forte de 10 divisions de 230 000 hommes est forcés de se replier de la ligne du Don pour eux commence "la marche de la mort" de plus de 350 km dans le gel des steppes moins de la moité des hommes de l'AMIR rentreront au pays.
Suite a l'armistice du 5 septembre, qui sera annoncée le 8 septembre, l'armée italienne subira un vrai catastrophe 60 000 morts et disparus, 550 000 deportés.
Pour les troupes stationné dans les balkans, les armées italiennes ne recoivent plus d'ordre précis ni du gouvernement ni du commandement suprême les armées capitulent soit apres des tractations soit aprés des combats inégaux ou de nombreux soldat trouvent la mort.
l'acte le plus heroique et celui de la division Acqui qui basé en Cephalonie envoie un communiqué au commandement allemand l'informant que la division ne rendrais pas les armes sur les 10 000 hommes tous ou presque seront tués soit dans les combats soit seront fusillé.
Sur les 900 000 soldats italiens basé en France, yougoslavie, Albanie gréce et dans la mer egée 600 000 seront acheminés vers les camps de travail d'Allemagne et de Pologne.

Bonjour.
Il y un bel article Philippe Naud en deux parties dans Batailles et Blindés (n°4 et 5) sur les combats ayant opposés les soldats Italiens et les Allemands en Yougoslavie après le 8 septembre 1943,très instructif.
Le sort de beaucoups de soldats Italiens fait prisonniers par les Allemands a été dans de nombreux cas à peine plus enviable que celui réservé au prisonniers Soviétiques.
Patrice.

Une triste anecdote à ce sujet: dans une gare, les soldats allemands vidèrent les trains sanitaires italiens de leurs occupants. Ces derniers furent laissés sur le ballast par - 30°. Plus de 3 500 blessés connurent ainsi une mort affreuse.

Salut, Igor.
The true history is a different one. The poor wounded were sent in Dec. 1942 by open wagons to the rear hospitals by their own command in face of the German opposition. The Germans had said it was crazy to sent people in such a condition back and that was necessary to wait for a more conventional train but the (criminal) Italian command of the 8th Army was in an hurry and had lost its temper. As at El Alamein the worste enemies of the Italian soldiers were the well papered Italian commands went crazy in face of the front collapse.
You can find the details of this sad affair in La Campagna di Russia by gen. Antonio Ricchezza, ed. Longanesi, 1977.

Bye EC

Bonjour,

.... je fais remonter cet ancien sujet de Laurent parce qu'en fouillant des vieux papiers (année 1962) concernant Radom et la présence étrangére, je suis tombé sur un travail réalisé par Jacek Wilczur : "L'armée qui n'est pas retournée en Italie" entiérement consacré à l'internement et les assassinats - individuels et collectifs - de soldats italiens commis par les allemands en Pologne.

Cela commence avec la réception à la Staatpolizei de Radom d'un radio-télégramme en provenance de Berlin, signé "Mueller SS Gruf." en date du 15.10.1943 annonçant que les soldats italiens ne combattent plus du coté allemand (OKW : depuis le 21.09.1943, - "Italienienische soldaten, die sich nicht zur fortfuehrung des krieges auf deutscher seit") et qu'il faut les internés en - Konzentrationslager (politische und kriminelle haetlinge) -.



Suit un historique rapide des camps, et des lieux (111) où ont été exhumé des corps apres la libération, accompagné de témoignages de population polonaise (Protokol).

Radom : un rapport de la Police Criminelle Allemande et SD de Radom, signé Reichert en date du 27.03.1944 signale la disparition de 3 officiers italiens (Mancini Luigi, Michali Enzio, Boletti Enzo) entre les gares de Varsovie et de Deblin le 13/14.03.1944 (Transport N° 69606).

Mais plus important , une liste de 1500 noms de soldats italiens morts en Pologne (Nom, prénom, grade, année de naissance , date et lieu du déces)

Tous ces noms ont été remis à la Croix Rouge par les autorités polonaises et avant par des "Todesfall" allemands. Mais sait-on jamais !! Si un nom s'est perdu , je peux vérifier parmi cette liste.


Bon, qui a parlé de partage de l'info !!
- il me semble que ce travail a été edité en italien. Voir : Jacek Wilczur-

Sinon, avant d'aller à Lwow en Galicie, les italiens sont-ils passés par Kruszyna ? merci aux "transalpins".


Bonne semaine à tous

Bonsoir,

.... Sosies italiens ??.

- Aujourd'hui, pour comprendre l'atmosphére de sécurité qui régnait à Krusyna, j'ai repris la liste de tous des "accrochages" qui se sont produits entre les militaires de cette zone hautement protégée et les "Partisans" locaux. Si l'intérieur de cette zone de 300kms/2 n'a pas subi d'attaques armées, le périmêtre extérieur était le lieu d'accrochages incessants : attaques de patrouilles, libération de prisonniers , et l'objectif principal, le déraillement de trains sur les trois grands axes N/S et O/E avec Radom au centre.

Surprise ! , je reléve que :
- Dans l'attaque du poste de Gendarmerie de Grzywacz, le 28/3, le S/Lt Franco Mancini a été blessé mortellement par une grenade, décédé le 30 il a été inhumé aux cotés des Partisans polonais à Kosienice-Radom.
- Les Lt Enzio Micheli et Enzio Boletti ont participé a plusieurs actions : le 4/4, le 7/4 à Pionki-Radom et le 11/5/1944 , attaque d'un poste de Police pour libérer des prisonniers polonais à Jedlnia Koscielna. Apres (?)

En fait , ces trois jeunes officiers de la "Regimento Alpini" s'étaient évadés du train entre Varsovie et Deblin et avaient rejoint la résistance communiste.

.... les Italiens dans la résistance polonaise - GL/AL ... : encore de la recherche en vue , mais plus tard. Aujourd'hui, le hasard a fait rencontrer deux moments de l'histoire de la Pologne.


Cordialement