Post Numéro: 1 de Dan 93 04 Juin 2007, 16:31
(En sortir, ne pas subir, ne pas s’enliser. L’espoir fait vivre).
Né à Toul le 14 février 1916 Il est appelé sous les drapeaux en septembre 1936 et rejoindra la caserne ‘Aimé’ à Haguenau pour y effectuer ses deux année de service militaire. Intégré dans le 23e Régiment d'Infanterie de Forteresse de la Ligne Maginot, il y deviendra un homme musclé, dur à la marche, tireur d’élite. C’était un battant qui sera aussi champion d’Alsace du cent mètres et également un boxeur à la droite terrible.
Malgré toutes ses qualités, selon son capitaine, il n’a aucune attitude militaire. Il suivra néanmoins le peloton d’élèves caporaux. Surpassant tous ses camarades, reçu le premier il ne sera pas nommé caporal mais soldat de première classe. Ce n’est que plus tard qu’il sera enfin nommé caporal et terminera son service militaire en 1938 comme caporal chef de réserve.
Le 22 mars 1939, il est rappelé pour six mois (en principe) et il rejoint le 23e Régiment d'Infanterie de Forteresse. Ce n’est plus le même homme. Il veut devenir un héros dont le pays sera fier. Maintenant il à un but défendre notre sol. Il travail d’arrache pied et est promu au grade de sergent. Il suit les cours pour devenir chef de section ce qui lui permettra de devenir officier de réserve. Lors de l’examen, après trois jours d’épreuves il sera reçu premier sur un groupe de soixante sergents et adjudants.
Volontaire pour rejoindre les ‘groupes francs’ il recevra le commandement d’un groupe de combat dans lequel il s’illustrera par des actions d’éclats qui lui vaudront d’être promu sergent chef puis adjudant à vingt-quatre ans.
Le 22 juin 1940 après avoir combattu jusqu'au bout les armes à la main, c’est l’armistice le 22 juin 1940. Fait prisonnier il sera conduit d’abord au camp d’officier de Mayence à la demande de son colonel. Mais il est adjudant et il finira au camp troupe au stalag 12 A à Limbourg. Il y passera dix huit mois et fera trois évasions.
14 juillet 1941 c’est le départ. Huit jours plus tard à 3 heures du matin un barrage. Vingt officier Polonais viennent de s’évader d’un oflag, pas de chance ce barrage n’était pas pour eux…
Deux mois plus tard, nouvelle tentative avortée dès le franchissement de barbelés…
11 novembre 1941 troisième tentative. Après 11 jours c’est la France cette troisième tentative était la bonne.
Février 1942, il a vingt six ans, trois croix de guerre. Au port de Marseille, il embarque pour Dakar puis affectation dans une petite compagnie détachée dans la forêt de Bandia à 25 Km au sud de Thiès.
Octobre 1943 départ pour Meknès au Maroc ou il se portera volontaire pour devenir parachutiste et sauter en France.
A 28 ans promu chef de bataillon à titre fictif il sera parachuté en France pour rejoindre la résistance sous le pseudonyme de ‘Aube’. Le commandant Aube est nommé délégué militaire départemental de l’Ariège où il encadrera l’action de la résistance et créera l’école régionale des Cadres du Pyla.
En juin 1945 il sera nommé capitaine à vingt neuf ans.
Il terminera sa brillante carrière militaire en 1976 avec le grade de Général de corps d’armée. C’est le militaire le plus décorée de France.
Source, ‘Pour une parcelle de gloire’ chez Plon.