Au service militaire, j'ai fait une nuit de garde dans cette base. J'étais impressionné de voir les aigles et les inscriptions allemandes sur les murs intérieurs de la Base.
Le Télégramme de Brest de ce 30 janvier 2015.
L'ancienne base sous-marine allemande, tout à l'ouest de la base militaire de Brest, a déjà été largement désertée par la Marine nationale. Vétuste et trop dangereuse à cause de la corrosion des pièces métalliques qui renforcent le béton, les alvéoles sont fragilisées et des morceaux de toit se décrochent régulièrement. L'entretien des goélettes y est effectué régulièrement par le chantier du Guip. Les plongeurs démineurs ont encore leurs quartiers dans les alvéoles les moins fatiguées. « Mais il va falloir se résigner à fermer et à mettre en sécurité ces anciens bâtiments, devenus trop dangereux, commentait, hier matin, à Brest, le préfet maritime Emmanuel de Oliveira. Pour les goélettes, nous pourrons utiliser des cales de radoub de la base surmontées de tentes de chantier ». D'autres bâtiments de la base vont devoir faire l'objet d'un traitement spécifique (infiltrations) ou d'une démolition, comme dans le secteur du bassin 10 où les bâtiments principaux sont à déconstruire. « Il faut rationaliser, moderniser nos espaces ». Cela commencera bientôt par la récupération du grand bâtiment DCNS, dont le personnel pourra intégrer, dans les prochains mois, les bâtiments en construction au Froutven. Stéphane Jézéquel
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