Forum Le Monde en Guerre

Bonjour à tous,

L'entrepôt frigorifique n'existe plus, entièrement détruit. Seul l'abri pour torpille est encore présent pour quelques mois, sans doute jusqu'au Printemps. Dans cette belle photo aérienne d'après-guerre, on voit nettement l'abri pour torpilles qui n'est pas encore incorporé dans les bâtiments frigorifiques de la STEF. En arrière-plan, la ville reste en ruine et non reconstruite mis à part les maisons remises en état car peu touchées par les bombardements. Visible aussi l'alignement des baraquements provisoires, dont les derniers, sur Saint-Nazaire, ne disparaîtront qu'au début des années...1970 !
Photo=A. Chazette.
Patrick

Bonjour à tous,

le nombre d'ouvrages de défense construit sur le port surprend, surtout par le positionnement de la construction. Ainsi cette casemate, sans doute du type R 630 pour une MG lourde sous plaque blindée, à son champ de tir vers l'intérieur du port. L'ouvrage est complètement invisible de l'extérieur du port.
La photo montre le passage du U-2567 au retour de mission dans l'écluse sud. En arrière-plan l'usine élévatoire ( gestion des pompes et de l'écluse) et le quartier du Petit Maroc. Rien à voir avec le pays ou l'origine de ses habitants. C'est la première trace d'existence de Saint-Nazaire, cet îlot rocheux, pour les quelques pêcheurs et pilotes sur la Loire. En patois local ils désignaient ce lieu "p'tit mein roc' " c'est à dire "mon petit rocher" Au fil du temps "p'titmein roc'" c'est transformé en "Petit Maroc", tout simplement.

Patrick

Bonjour à tous,

La destruction de l'entrepôt frigorifique est achevé. désormais l'abri pour torpilles est bien visible... Destruction programmée avant l'été...

Je suis assez interrogatif et perplexe.
Si j'ai bien compris la déconstruction des entrepôts de la STEF et la démolition du bunker torpilles doivent laisser la place, dans le cadre de la création d'anneaux pour les plaisanciers, à une zone dédiée à la plaisance, pour j'imagine, des accastilleurs, des entreprises chargées de la maintenance, des shipchandlers, taverne du pirate et brasserie du corsaire.
C'est bien ça ?
Quand j'additionne, à la louche, les coûts de démolition plus les redevances pour les sassées lorsque les plaisanciers voudront faire une sortie, j'imagine que c'est de l'argent public qui va couvrir une partie du déficit de fonctionnement.
Autrement la location annuelle d'un anneau sera proche du prix monégasque, alors qu'on est qu'à Saint Nazaire. (pas péjoratif)
En prétextant que ce déficit sera à la charge des locaux, alors que ce sera certainement des gens venant de l'extérieur qui seront locataires des pontons et anneaux, il y a moyen de renoncer à la destruction de l'abri torpilles et d'intégrer le projet autour et au-dessus.
Evitez, cependant l'installation des zadistes !

Je suis assez interrogatif et perplexe.
>>>>> Moi aussi !
Si j'ai bien compris la déconstruction des entrepôts de la STEF et la démolition du bunker torpilles doivent laisser la place, dans le cadre de la création d'anneaux pour les plaisanciers, à une zone dédiée à la plaisance, pour j'imagine, des accastilleurs, des entreprises chargées de la maintenance, des shipchandlers, taverne du pirate et brasserie du corsaire.
C'est bien ça ?
>>>>>>>>>>>>>>>> Je ne connais pas le projet en particulier, mais logiquement il doit y avoir un minimum de commerces de ce type, sinon aucun plaisancier ne viendra. Le but de la Mairie est de faire revivre le port. Ils sont nostalgique de celui d'avant-guerre et de ces paquebots de voyageurs pour l'Amérique du Sud et ces cargos à vapeur. mais nous sommes en 2017 et les trans-containers amarrent à Donges...
Quand j'additionne, à la louche, les coûts de démolition plus les redevances pour les sassées lorsque les plaisanciers voudront faire une sortie, j'imagine que c'est de l'argent public qui va couvrir une partie du déficit de fonctionnement.
>>>>>>>>>>>> Grand principe de gestion communale depuis des décennies.
Autrement la location annuelle d'un anneau sera proche du prix monégasque, alors qu'on est qu'à Saint Nazaire. (pas péjoratif)
>>>>>>>>>>> Dans ce cas il n'y aura personne dans le port de plaisance. Les "richous" continueront amarrer à La Baule/Pornichet. Donc du tarif social !
En prétextant que ce déficit sera à la charge des locaux, alors que ce sera certainement des gens venant de l'extérieur qui seront locataires des pontons et anneaux, il y a moyen de renoncer à la destruction de l'abri torpilles et d'intégrer le projet autour et au-dessus.
>>>>>>>>>>>> Le principe de destruction des blocs est un axe dont la Mairie ne s'écarte pas depuis longtemps. Le prochain programme est la destruction des ouvrages de l'avant-port, les derniers du secteur Nz 105.
Evitez, cependant l'installation des zadistes !
>>>>>>>>>>>> Surtout ici ! Notre de Dame des Landes n'est pas loin. A mi-distance de Rennes et Nantes où l'on casse à chaque manifestation.
Sur un forum du "Saint-Nazaire ancien" je me suis fait traité de "nostalgique" car je contestais l’appellation "base nazie" dans les messages...Cela donne une idée du niveau. A propos de cette dernière, une idée du prix global de la destruction des 480 000 m³ de béton ? juste une estimation. Merci

Patrick

j'avais le prix du m3 quelque part. Il faut que je cherche.

Bonjour à tous,

Merci Jumbo pour ta réponse. Je pense qu'il y a trois sujets à traiter. La destruction en elle-même, le tri et l'évacuation des déchets puis la destination de ces derniers. Il me semble me souvenir qu'un mètre cube de béton génère 2.5 fois son volume une fois concassé. A confirmer ? Ce qui donne environ 1 000 000 m³ à évacuer puis à réutiliser (???) Sans aucun doute Ségolène à la réponse, du genre envoyer cela de l'autre côté de la planète dans le Pacifique où malheureusement certaines îles risquent d'être submergées.
Pour revenir à la base plus sérieusement, un des intervenants rappelait, sans citer la source malgré ma demande, qu'en 1947 des techniciens avaient proposé de découper l'ouvrage par morceaux afin de préserver certaines parties pour une nouvelle utilisation. A part la découpe, limitée, par disque et celle par câble diamanté, je n'en connait pas d'autres. Mais tout cela était-il existant en 1947 ? J'ai cherché sur Internet, rien trouvé pour l'invention. En tout état de choses, à cette époque, à Saint-Nazaire comme ailleurs, ils ont utilisé de l'explosif, du marteau-piqueur, de la boule acier "XXL" au bout d'un câble, la pioche aussi comme on peut le voir sur des documents d'époque.
Patrick

Patrick.Fleuridas a écrit: A propos de cette dernière, une idée du prix global de la destruction des 480 000 m³ de béton ? juste une estimation. Merci

Patrick

j'ai regardé le bordereau de prix du dernier blockhaus démoli, un de ceux édifié pour la Kriegsmarine au parc de la marine à DK.
il faut compter 150€ du m3 selon le ferraillage, cela peut monter à 200€ si la toiture est ferraillée avec des rails de chemin de fer.
démolition entièrement réalisée au BRH, 4 pelles à chenilles se sont relayées dont une de la série 900.
Il faut voir le prix dans le cadre d'un appel d'offres, les entreprises se battent et pour un chantier de ce type les prix sont souvent intéressants.

Donc 72 M€… On pourrait en faire des choses intelligentes, avec une somme pareille…

Margont a écrit:Donc 72 M€… On pourrait en faire des choses intelligentes, avec une somme pareille…

non, c'est impossible, inimaginable, dans le cadre d'un projet de zone dédiée à la plaisance.
En partant du principe qu'au plus c'est énorme, au moins c'est cher, les entreprises qui vont répondre à une consultation publique vont rendre des prix pour une prestation tenant compte des capacités financières du maître d'ouvrage.
Le prix unitaire du m3 démoli sera revu à la baisse.
Ceci dit, ça risque d'être exorbitant pour libérer quelques centaines de m² et plomber l'équilibre de l'opération pour une paire de siècles.
Après, c'est une affaire de volonté politique...
Tant que le contribuable ne demande pas de comptes...