Lettenaire a écrit:Bonjour Messieurs,
J'ai une question pour vous, comme vous avez l'air de maîtriser le sujet.
Sur les gros ouvrages de la Ligne Maginot existaient des embrasures lance-grenades auprès de chaque coupole. Les servants actionnaient un système de ressort qui balançait par un petit trou une grenade défensive à 2 mètres au-dessus des têtes. Cela tuait tout soldat qui aurait eu la chance de ne pas se faire massacrer par les mitrailleuses, les lance-bombes et les obus des forts voisins. En somme, c'était l'ultime système de défense antipersonnel, aussi simple qu'efficace.
Les parachutistes Allemands ont-ils été si rapides à agir que l'équipage n'a même pas eu le temps de jeter quelques grenades, ou bien ces dispositifs n'existaient pas ?
Bonsoir, je me dois au préalable, de relire ma documentation sur le sujet. Surtout concernant l'usage des grenades sur Eben-Emael.
Néanmoins, beaucoup de facteur entre en considération dans la cadre de la chute du fort "imprenable", j'utilise ce terme car c'était ainsi qu'il était vu par l'Etat-Major de l'armée belge, et véhiculer dans l'inconscient populaire. Le film "Ceux qui Veillent" à été réaliser dans cette perspective: rassurer la population.
Malheureusement, cette assurance était bien mal placé. Sans entrer dans un infertil "what if" (ce qui est fait est fait, pas la peine de tergiverser; il est facile après coup de commenter... Eben Emael est tomber, point barre), on ne peux négliger certain aspect certains:
.trop grande assurance sur l'invulnérabilité du fort;
.un extraordinaire raccourcissement des canons de tourelles de 120 mm (n'étant pas capable de toucher le territoire germanique à proximité, pour raison de "neutralitée").
.une déficience dans l'interdiction physique de la superstructure du fort (vue allemande du lieux: magnifique zone d'atterrissage).
.un vue très "14-18" de l'artillerie lourde, identique à la vue française à l'époque.
D'autre faits moins "objectifs" ou du moins plus sujet à caution, sont soulever:
.Contrairement à son homologue allemand, le soldat belge (surtout dans l'artillerie de forteresse) aurait eu tendance à se plaindre des corvées, de la discipline etc;
.D'autre attribue ces paroles à une hiérarchies en quête de justificatif, masquant ainsi son incompétence.
.Usées par de trop nombreuses alertes, celle du 10 mai aurait été prise moins aux sérieux (la moitié du fort en cantonnement de repos à Wonck, un village proche, aurait contacter le fort par téléphone lors de l'attaque, afin de savoir si il était nécéssaires de revenir au fort....
.Des espions allemands aurait travailler dans le fort. Cela reste à prouver, à l'heure d'aujourd'hui, les seul entreprises allemande ayant travaillés à proximité du fort, était mandater pour la construction du Canal Albert à travers le montagne Saint-Pierre (qui est une colline en réalité) et pas pour le fort. Néanmoins, on ne peux exclure une mains d'oeuvre belge provenant des cantons rédimés; population fortement nazie en 1940).
Signal a écrit:
Pour l'efficacité de l'offensive allemande, elle est certe bonne, mais limitée : plus de charges creuses pour attaquer les ouvrages Maginot (d'où les dents cassées dans le Nord-Est de la France), et le fort de Tancrémont (dans le secteur de Eben-Eamel, qui s'est rendu un jour après la capitulation du pays...
Bonne journée,
Seb.
Du côté allemand, c'est l'alliance de l'usage professionnelle des DFS-230; L'usage de troupe d'élite qu'était les Fällshirmjager, et surtout des diverses charges creuses.
L'appui aérien, tant pour l'approvisionnement(par container) et d'artillerie volante (Stucka) à fortement contribuer aux succès des missions allemande.
Fait unique, Tancremont suivra l'ordre de capitulation du signé le 28 mai... le 29 mai. "Tancremont tient toujours..."
Cdlt
Mick