Ah, ben, dis, donc, il y a un gros paquet de "poncifs" proférés à tort, à propos de ce
Panzerounet IV!
Déjà, il s'agit d"un
Beobachtungs-Panzer IV, "attribué" à de très rares exemplaires à l'
Artillerie - d'où la présence de son "périscope"!
-.
Ensuite, l'allongement du tube du canon, initialement de 43 calibres, au lieu des 46 du
7,5 cm Pak 40 tracté - après l'adoption nécessaire, fin 1941, d'une culasse plus courte, pour intégrer la pièce dans la casemate du
StuG III, puis du
Panzer IV, et la nécessaire production de douilles à dessin tronconique, - n'avait été que le résultat d'un simplification d'usinage de l'âme des tubes, réalisée dès juin 1942, pour le seul compte de la
Sturmartillerie et de ses
StuG Ausf. F 8/2. La variation de pas des tubes de 43 , pour simplifier leur production, avait été remplacée par un pas unique, débouchant sur la mise en production de 48 calibres ; du coup, la pièce avait, aussi, bénéficié d'une amélioration de ses performances - à la louche, 20 mm de capacité supplémentaire de perçage de blindage à 500 m et 10 mm à 1000 m - mais, néanmoins, elles étaient légèrement, inférieures à celles de la pièce antichar tractée ou montée sur automoteur de 46 calibres. Bizarrement, la
Panzerwaffe n'aurait adopté la pièce de 48 calibres qu'à dater d'avril 1943... ce qui correspondrait au début de l'exercice comptable allemand 1943 (1er avril 1943- 30 mars 1944)!
Sur le
Panzer IV Ausf.J, le moteur auxiliaire (à essence) d'entrainement de la tourelle avait été supprimé pour augmenter la capacité d'emport en carburant, en augmentant la capacité de ses réservoirs ou en rajoutant un réservoir supplémentaire... je ne sais plus! DE toute manière, il s'agissait d"une décision "inopportune", car elle avait coïncidé avec les premières misères sérieuses de l'approvisionnement en carburant des blindés, canons d'assaut, automoteurs et tous véhicules à moteur allemands.
... Cela dit, la manoeuvre, désormais, effectuée à la main, de la rotation tourelle, même si elle exigeait un effort physique, au demeurant, très largement assisté par un mécanisme réducteur bien foutu, n'avait, à ma connaissance, pas posée problème, jusqu'à la fin du conflit. Les performances de la pièce de 7,5 cm KwK 40 L/48 étaient restées supérieures à celles du 75 mm du Sherman et, même, à celle du "77mm" (76,2 mm), installé plus tard (fin 1944) dans la tourelle du même Sherman -rien à voir, par exemple, avec le 17 livres britanniques du Firefly -.
Le principal problème du
Panzer IV, à la fin du conflit, avait été la faiblesse intrinsèque de son blindage général et, plus particulièrement, de ses flancs!
Sinon, les
"Schürzen Thoma grillagées[/i] n'étaient pas conçues, sur le front Ouest, pour contrer les fusils antichars - qui n'étaient pas en service chez les Alliés! -, mais les projectiles à charge creuse, aussi bien tirés par les pièces antichars alliées - emploi relativement peu fréquent, car les Alliés disposaient, au demeurant, d'un très large stock de munitions à noyau! - que par les bazookas US et les Piat britanniques!