Forum Le Monde en Guerre

si j'ai bien vu ces piquets ! mais depuis ! ...........
Par contre à Vimy, autour du monument canadien, là c'est bien précisé "attention danger mines" certaines parties de la fôret qui entourent ce monuments n'on pas pu être déminées et sont duement balisées. On retrouve parfois des baillonnettes sur les voies de promenade.
Enfin, à titre d'information, l'inventeur d'une découverte de munition, recevait il y a quelques années 150f par pièces déclarées, somme payée par les autorités allemandes à titre de dommage de guerre

Shelburn a écrit:danger !.....................ce terrain n'aurait pas été totalement déminé ?

Bonjour,

Non. D'un point de vue "explosifs" personne n'a la réponse.
En tout cas le lieu concerné est aujourd'hui encore un terrain militaire interdit au public.
L'accès se fait au risques et perils.
Selon la saison et la hauteur de l'herbe, les ardillons peuvent être totalement invisibles et représentent un réel danger. Ils gardent leur caractéristiques originelles, donc potentiellement mortels. Vous posez votre pied dessus, vous verrez les dégâts occasionnés. Vous chutez dessus de tout votre corps, vous risquez de ne plus avoir l'occasion de constater les dégâts...

Toute évolution autour et dans les ouvrages de la ligne Maginot (dans ce cas précis), situés sur un terrain sous administration de l'armée ou non, comporte un réel risque. Chaque année des accidents sont à déplorer. Ardillons, fossés diamant, sorties de secours camouflées, puits, etc...

La plus grande prudence s'impose.



Eric

Shelburn a écrit:si j'ai bien vu ces piquets ! mais depuis ! ...........

La photo a été faite le 11/11/2011. Comme le précise Eric, l'accès est interdit (par panneaux). Cependant, il est très aisé. Aucune clôture pour empêcher les intrusions.

Je confirme l'intérêt de visiter le Four à Chaux.
D'abord, il est possible de visiter l'intérieur, il n'a pas d'ascenseur mais une sorte de funiculaire pour monter le plan incliné doublé d'un escalier. Sa conception est très compacte ce qui permet d'avoir une vue synthétique sur les dessus, avec un beau panorama sur les Vosges et vers l'est le gros ouvrage du Hochwald et vers l'ouest, de l'autre côté de la vallée de la Sauer le petit ouvrage de Lembach dont il restait (dans les années 80) des champs de rails encore en bon état.
Et bien sûr un peu partout les piquets pour barbelés plantés à différentes hauteurs, y compris des pointes au ras du sol, ce qui impose de bonnes chaussures et d'avancer prudemment.

Bien cordialement

merci pour toutes ces explications,

Les forts de la Ligne Maginot n'ont pour la plupart pas connus de combats. Par conséquent vous pouvez vous balader dans ces secteurs sans les appréhensions que vous pouvez avoir dans une forêt de Meuse ou d'Argonne.

Par contre le danger réel ce sont les éléments défensifs tels que ces saloperies d'ardillons , couplés aux fils tendus ' ras du sol ' entre les piquets.
Les superstructures en sont infestées et il est fortement recommandé d'y progresser comme dans un champ de mine en gardant les yeux au sol. Même des chaussures de sécurité avec semelle métallique n’empêchera pas de sentir la petite pointe vous chatouiller les orteils ( expérience personnelle à Rochonvillers ).

En un mot come en cent : prudence , prudence et encore prudence sur les sites militaires.

ulysse57 a écrit:Les forts de la Ligne Maginot n'ont pour la plupart pas connus de combats. Par conséquent vous pouvez vous balader dans ces secteurs sans les appréhensions que vous pouvez avoir dans une forêt de Meuse ou d'Argonne.

Bonjour,

Un petit bémole tout de même
Une munition est une munition et peu importe la virulence des combats sur les lieux d'affrontment, le danger reste le même là où ces combats ont eu lieu. La ligne Maginot en a connu en Juin 1940 et fin 1944/début 1945. Donc, où que l'on soit, il faut rester vigilant. Il reste des tonnes d'engins enfouis et non explosés...



Eric

Parfaitement Eric.
Et au risque de nous répéter:
viewtopic.php?f=39&t=22238
Donc prudence, vigilance et au moindre doute...............faites ce qu'il y a à faire comme le démontre très bien l'annonce mise en ligne et dont vous pouvez prendre connaissance en suivant le lien ci-dessus.
Amicalement
Prosper

personnellement je suis un habitué des bunkers de la région du pas de calais (demeurant Boulogne) J'ai particulièrement inspecté la bunker Caesar de la batterie Lidemann de Sangatte, avant quelle soit recouverte des boues du tunnel sous la manche. Nous y avons retrouvé des engins type rokette, mais ce bunker avait été prétté à un regiment anglais du génie afin d'y faire des essais et tester des explosifs jusqu'en 1955, si je ne me trompe pas . Mais en 1993, à fouiner aux alentours, j'ai quand même pu découvrir une mine bondissante allemande (pourrie) juste au pied de l'emplacement du Leistand S100 qui était je pense la station télémétrique pour les batteries Anton, Bruno et Ceasar. Preuve que chez nous, il y a encore bons nombres d'endroit dangereux. Pour la petite histoire j'ai eu l'occasion de rencontrer le propiètaire du terrain qui m'a déclaré : " à la libération c'était des prisonniers allemands qui étaient chargés de procéder au déminage de ce secteur, au bout de quelques semaines, cette opération de déminage a été abandonnée car ces prisonniers de guerre se faisaient sauter en trop grand nombre, étant eux même incapable de retrouver les emplacements des mines qu'ils avaient posées. Il n'empêche que l'on en trouve encore. J'ai participé à une mission de déminage sur la plage du fort vert à Calais et en une semaine nous avons découvert 4 tonnes de munitions divers, allant de la grenade sous marine aux bombes de 250kg anglaises ou américaines. C'est une expérience intéressante, et malgré la construction d'un merlon et 400m de recul j'ai conservé une semelle de basquette fendue par un éclat ! vraiment impréssionnant, je me demande encore ce que cela devait être lors d'un raid aérien ! le ciel est rempli de points noirs ! mais on ne sait pas où ces points noirs vont tomber, et Dieu que c'est brulant !

Faut-il encore le rappeler, mais il reste effectivement des tonnes d'engins explosif de toute catégories enfouis souvent sous des dizaines de centimètres de terre. Pas plus tard que la semaine, dernière, dans un chantier de construction d'un nouveau lotissement destiné à des villas d'habitation, à 20 kms de chez, moi les pelles mécaniques ont remonté des bombes datant de la seconde guerre mondiale. Par extraordinaire, aucun blessé, les équipes de déminages ayant ensuite fait leur travail ...