Post Numéro: 14 de brest1945 29 Juil 2009, 14:14
Ne jugez pas trop vite l récit ci dessus.
C'est un extrait de lettre que j'ai retrouvée chez mon arrière grand père François Kernîs
Comme plusieurs parti ont été abimé, jespere que vous apprecierez cette lecture à mot.
Affaire DARLA N
L’amiral Darlan, est venu à Alger, pour voir son fils. Celui-ci était officier interprète et du chiffre, malade à l’hôpital Maillot, poliomyélite sans doute, il avait fait son service comme moi, comme matelot canonnier, il conduisait alors les autos au ministère à Paris. Des personnes réunies dans une ferme de Matifou, (40 km d’Alger) décidèrent de supprimer l’amiral. La plus longue paille désigna le futur assassin. Celui-ci : Son père se nommait Bonnier de la Chapelle, sa mère Capella, origine italienne sans doute. Le comte de paris, héritier du trône de France, se trouvait aussi à Alger. L’assassinat eut lieu au palais d’été. J’ai vu le corps de Darlan exposé à l’amirauté, puis le cercueil placé dans la soute du capitaine d’arme, un copain.
J’ai vue la tombe de l’assassin au cimetière d’Alger. L’héritier royal avait quitté Alger en vitesse pour se réfugier à Larache au Maroc espagnol. Du coup de Gaulle prit le pouvoir.
L’abbé Cordier, il reçut la confession de François Bonnier de la Chapelle et lui donna l’absolution avant que celui-ci n’aille assassiner l’amiral Darlan.
Ce récit de François KERNEIS a été écrit dans le moment avec les faits qu’il a vécu. Il a été recopié plus tard en y introduisant des extraits d’articles parus certainement dans des journaux. C’est un événement qui l’a plus marqué que Mers-El-Kébir car, selon ses dires et ceux de ma mère, il a lui-même commandé le peloton d’exécution de Bonnier de la Chapelle assassin de l’amiral DARLAN. On lui avait dit que dans le peloton d’exécution, des armes seraient chargées à blanc pour que personne ne sache qui tuerait Bonnier de la Chapelle. D’après des spécialistes, lorsque l’on tire, on sait au bruit si le fusil est chargé à blanc ou à balles réelles et le recul du fusil est différent!
Affaire DARLAN
A l’annonce de l’assassinat de l’amiral Darlan, tous les marins furent consignés. Manque de pot, j’avais l’habitude de me rendre à la maison en ce jour de noël. Le prénom de ma femme est Noëlla.
Un coup de téléphone m’annonce la présence de ma femme à la porte d’entrée. Je m’y rends. Elle me tend des habits civils en m’assurant qu’ils pourraient sans doute servir. Quelque temps après le commandant, un télégramme à la main, me dit qu’il pouvait me faire une autorisation de sortie, mais en habits civils. Stupéfaction du commandant, j’avais déjà ma tenue civile