Je préfère avoir une division allemande devant moi qu'une division française derrière moi.

[Dog Red]

je suis à la fois intrigué... et amusé que des Américains aient littéralement recréé l'histoire en attribuant une citation francophobe à un héros de guerre américain, afin de s'attirer la sympathie d'autres Américains pour justifier leur haine de l'armée française...

Déformer et/ou attribuer des citations vraies ou fausses à tout homme célèbre est une pratique assez courante, en tout temps et en tout lieux.

En l'occurrence je n'ai pas compris qu'il s'agissait de haine envers l'armée française mais de simplement railler un allié qui avait une attitude critique vis-à-vis de la politique américaine.
Beaucoup de paroles en l'air au final.

Les grandes formations militaires FFL étaient nécessairement de "nature frondeuse", car elles obéissaient, à la fois, à l'organisation de l'armée ou du corps allié, auxquel elles étaient rattachées ou subordonnées, et aux consignes particulières de l'autorité FFL. On en a un très bon exemple, avec la 2^ème DB, qui était intervenue dans la "libération de Paris", sous l'instigation directe et personnelle du "Grand Charles", alors que ses ordres lui ordonnaient de contourner Paris!

Les grandes formations militaires FFL étaient nécessairement de "nature frondeuse", car elles obéissaient, à la fois, à l'organisation de l'armée ou du corps allié, auxquel elles étaient rattachées ou subordonnées, et aux consignes particulières de l'autorité FFL. On en a un très bon exemple, avec la 2^ème DB, qui était intervenue dans la "libération de Paris", sous l'instigation directe et personnelle du "Grand Charles", alors que ses ordres lui ordonnaient de contourner Paris!

A tort ou à raison, De Gaulle considérait que les forces armées françaises relevaient du pouvoir politique français, même si sa reconnaissance était boudée par Roosevelt.

Mais quand il rencontre Eisenhower pour lui demander pourquoi ses armées passent la Seine partout sauf à Paris, il ajoute : "ce bon compagnon - Leclerc - n'avait d'ailleurs pas attendu pour envoyer des éléments vers Paris."

Leclerc qui avait commencé son parcours en cousant des galons de colonel pour discuter avec les généraux anglais faisait ce qui comptait pour le pays. (son supérieur américain lui donnera d'ailleurs l'ordre de suivre les plans, j'ai oublié son nom.)

[Dog Red]

La 2e DB n'est pas avec le XV US Corps à ce moment-là ?
Si oui, c'est le général HAISLIP le supérieur de LECLERC.

[alfa1965]

Des témoignages du bataillon de Corée indiquaient que les Américains étaient circonspects sur la combativité des Français, ils ont changé d'avis ensuite après Twin Tunnels et Crève-cœur.

En Corée à rebours de cette remarque un Général Américain a fait la leçon a ses propres troupes en prenant pour exemple les Français, et que la baïonnette ne servait pas à ouvrir les boîtes de conserve

dans le genre appréciations entre Alliés, cette fois-ci en rien inventées

le réel ennui avec les Américains c'est que les soldats ne veulent pas se battre, la raison pour laquelle ils ne veulent pas se battre c'est qu'ils n'ont aucune confiance dans leurs généraux
Montgomery

La peste soit de tous ces Anglais et des ces soi-disant Américains qui leur lèchent les bottes. Je préférerais encore être commandé par un Arabe et Dieu sait que je considère les Arabes comme moins que rien
Patton


ambiance, ambiance

[Dog Red]

En Corée à rebours de cette remarque un Général Américain a fait la leçon a ses propres troupes en prenant pour exemple les Français, et que la baïonnette ne servait pas à ouvrir les boîtes de conserve

Et RIDGWAY était un dur qui ne mâchait pas ses mots.
De mémoire, en Corée, les soldats français qui combattaient avec la 2nd Infantry Division avaient gagné le droit de coudre la fameuse "tête d'indien" du badge divisionnaire sur leur épaule.
Beau témoignage de fraternité d'arme.

Plus récemment, en Afghanistan, le Marine Chris HERNANDEZ, avait défrayé la chronique en recadrant les choses :
“Contrary to conventional American wisdom, the French liked to fight. I accompanied them when they, Afghan troops and a handful of Americans invaded a Taliban-held valley. Despite comments from people who have no actual experience with them, French troops don’t run from a contact. They like to advance toward the enemy and shoot. A lot.”

Je pense qu'il est inutile de traduire.

ambiance, ambiance

C'est certain qu'avec Monty et PATTON, les deux plus gros egos anglo-américains, ultra-conservateurs et ultra-chauvins, on est sûr de mettre l'ambiance.

Peux-tu nous rappeler les contextes de ces deux citations ?