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PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Cette rubrique est consacrée uniquement aux Personnages les plus importants du conflit, militaires et/ou politiques.
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PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 1  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 09:09

Fin novembre 1943, le journaliste américain Drew PEARSON commente durant son émission radio sur NBC révèle qu'au mois d'août précédent, en Sicile, le général PATTON (qui commande la Seventh US Army) a giflé des soldats, blessés de surcroit ! PEARSON insiste par ailleurs sur le fait que l'armée a tu l'affaire...

Apprenant la nouvelle, PATTON écrit dans son journal, à la date du 24 novembre 1943 :
"Nous voilà bien mal partis si le sort du seul général victorieux de cette guerre repose sur les déclarations d'un journaliste discrédité comme ce Drew Pearson. Bien sûr je me fais du souci mais je suis tout à fait convaincu que le Seigneur me sortira de ce mauvais pas. Je ne suis pas fini..."

Aux Etats-Unis, l'affaire fait scandale. Les lettres du public, choqué, affluent auprès des sénateurs et jusqu'au secrétaire de la Guerre STIMSON lui-même.
PATTON est comparé à un nazi ! Un courrier suggère même qu'il soit mis à la tête d'un camp d'internement d'Américains d'origine nipponne. Un sénateur réclame un conseil de guerre. Des caricatures le dépaginent en propriétaire terrien du vieux Sud fouettant ses esclaves. Béatrice, sa femme, reçoit une lettre anonyme comparant Georges à Judas l'Iscariote.

Sommé par SIMPSON d'établir un rapport sur l'affaire, EISENHOWER prend la défense de son ami à qui il ordonne de rester muet et ne surtout donner aucune conférence de presse.

Mais revenons sur les faits...
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 2  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 09:12

Le 3 août 1943, le Private Charles H. KUHL (I Co, 26th Infantry Regiment, 1st Infantry Division) attend son admission au 15th Field Hospital pour « état d’anxiété psychique moyennement grave (soldat hospitalisé deux fois au cours des dix derniers jours, ne peut, de toute évidence, supporter la vie au front). » KUHL a 39°C de fièvre et se rend jusqu’à douze fois par jour à la selle. PATTON n’a évidemment pas connaissance de ce diagnostique lorsqu’il croise le soldat KUHL.

PATTON demande à KUHL ce qu’il a. Le soldat lui répond qu’il ne « peut pas supporter tout cela. » PATTON s’emporte, traite KUHL de lâche, lui jette ses gants à la figure et l’expulse de la tente où il se trouve.

Le soir-même PATTON consigne l’incident dans son journal :
« Dans cet hôpital, j’ai également rencontré le seul fieffé poltron que j’ai jamais vu dans l’armée. Cet homme était assis, faisant mine d’avoir été blessé […] je l’ai giflé au visage avec mes gants et l’ai sorti de l’hôpital à coups de pied. Les compagnies devraient s’occuper de tels individus et, s’ils se dérobent à leur devoir, il faut les juger pour lâcheté et les fusiller. Je donnerai des ordres dans ce sens demain. »

PATTON s’en ouvre à BRADLEY (Commandant du II Corps) qui juge son chef « ...plutôt satisfait de sa conduite [les gifles] et s’en vantait même, inconscient des conséquences de son geste. » Réglementairement, BRADLEY est « coincé ». S’il remonte la ligne hiérarchique pour dénoncer un comportement qu’il méprise… ...il doit s’adresser à PATTON lui-même ! ou le by-passer en s’adressant directement à EISENHOWER, ce que BRADLEY ne fait pas et garde son sentiment pour lui.

Le 5 août 1943, PATTON rédige une note à la Seventh US Army pour que les hommes (une minorité) demandant leur hospitalisation pour raisons neurologiques soient maintenus dans leur unité et que tout homme refusant de se battre soit traduit en court martiale pour lâcheté.

Le 10 août 1943, le Private Paul G. BENNETT (C By, 17th Field Artillery Regiment) est assis tout tremblant quand PATTON lui demande ce qu’il a. BENNETT répond en sanglotant « Ce sont mes nerfs » puis précise qu’il ne supporte plus les tirs d’artillerie. Dans ce cas aussi PATTON s’emporte ! le traite de « lâche » et de « fils de p... » puis de le gifle. Le raffut causé par PATTON attire indéniablement l’attention.

Ce jour-là aussi PATTON consigne l’incident dans son journal en précisant avoir « traîné [le soldat] dans la boue jusqu’à ce qu’il se taise » espérant avoir ainsi sauvé son âme « si tant est qu’il en ait une ».

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PATTON, en Sicile, met un point d'honneur à rendre visite aux GI's blessés.
Exercice difficile pour cet homme hypersensible mais qui se l'impose.
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 3  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 10:00

Le rapport Long
Le Lieutenant Colonel Perrin H. LONG du Medical Corps adresse un rapport au chef du Medical Corps en Afrique du Nord.

Il se plaint de mauvais traitements subis par des malades des 15th et 93rd Evacuation Hospitals.

Deux cas sont évoqués :
. celui du Private KUHL, hospitalisé pour un « état d’anxiété psychique moyennement grave (soldat hospitalisé deux fois au cours des dix derniers jours, ne peut, de toute évidence, supporter la vie au front). » Le soldat est traité de lâche, frappé de ses gant, pris par le col et jeté hors de la tente par PATTON. Le patient est emmené dans une autre tente, fiévreux (39°C) et sujet à la diarrhée (10 à 12 fois par jour). Le lendemain il est diagnostiqué porteur de la malaria. Il était dans l’armée depuis 8 mois et à la 1st ID depuis le 2 juin 1943.
. celui du Private Paul G. BENNETT. Il a perdu son meilleur ami, blessé, le 6 août. Il en perd le sommeil et devient nerveux, à tel point qu’il est renvoyé à l’arrière. Un médecin lui administre un sédatif et préconise le repos pour faire baisser la nervosité, BENNETT est évacué contre sa volonté. La scène faite par PATTON est précisément détaillée dans le rapport : BENNETT traité de « menteur », de « lâche » et de « fils de p… » ; une première gifle pendant que PATTON crie « Arrêtez de pleurer ! Je ne veux pas vous voir chialer assis à côté de ces braves gars qui ont ont été blessé. » Nouvelle gifle et se tournant vers le médecin responsables des admissions PATTON hurle : « N’acceptez pas ce sale bâtard. Il n’a absolument rien. Je ne veux pas que les hôpitaux soient encombrés par ces fils de p...  qui n’ont pas assez de cran pour se battre. » Se tournant vers BENNETTE qui fait des efforts infructueux pour se mettre au garde-à-vous, il lui ordonne : « Vous allez retourner au front ; peut-être serez-vous tué mais vous allez vous battre. Sinon, je vous fais mettre contre un mur et je vous fais fusiller. En fait (et il dégaine son pistolet) je devrais vous tuer moi-même, espèce de lâche. » PATTON crie encore en quittant la tente où se sont rassemblés malades et soignants attirés par le bruit.

Le rapport est accablant mais EISENHOWER va malgré tout couvrir sont valeureux ami, non sans l’avertir.

Entre-temps, certains journalistes ont vent de l’affaire mais vont trouver EISENHOWER avant publication et, par patriotisme, les articles ne sortent pas.
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 4  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 10:06

L’avertissement d’EISENHOWER
Le 20 août 1943, le Brigadier General Frederick BLESSE, chirurgien en chef des forces allées en Afrique du Nord, remet en main propre à PATTON une lettre personnelle de EISENHOWER.

La lettre de Ike accompagne un rapport (celui de LONG) qui l’a profondément choqué. L’ami tourne son courrier de manière relativement bienveillante mais reproche toutes voies de faits, qui plus est à l’encontre de malades, et toute perte de contrôle en public, devant des subordonnés.

Le commandant en chef précise qu’il n’est pas dans ses intentions d’entreprendre une enquête officielle sur les deux cas rapportés. Néanmoins, l’ami exprime son embarras et si la véracité des faits se confirme, le jugement et l’équilibre de PATTON seront remis en question et pèseront sur les emplois que PATTON pourra occuper à l’avenir.

Entre-temps, EISENHOWER part du principe que les faits sont moins graves que rapportés, commis sous le coup de la tension et, au regard des états de service de PATTON en Sicile, il avertit fermement son subordonné à veiller avec le plus grand soin à ce qu’aucun incident de ce genre ne soit plus jamais signalé à l’avenir.

Ike précise que la présente lettre est unique, confidentielle et adressée à titre privé et attend une réponse par la même voie. Enfin, si les cas posés s’avéraient réels, des excuses appropriées aux personnes en cause devront être présentées avant la réponse.
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 5  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 10:09

PATTON présente ses excuses
Le journal de PATTON à la date du 20 août nous apprend combien la lettre de Ike l’a touché. Il a le moral au plus bas ! PATTON est malade d’avoir mis Ike en colère alors que son plus grand désir est de lui plaire. Il confesse avoir agi trop vite et sans connaître tous les éléments, reconnaît que sa méthode n’était peur être pas adaptée et qu’il fera tout pour s’excuser.

Son journal nous apprend qu’il s’exécute dès le lendemain 21 août. Il voit BENNETT et lui explique l’avoir maltraité dans l’espoir de lui rendre son moral, qu’il était infiniment désolé de ce qu’il s’était passé et qu’il souhaitait lui serrer la main, ce que BENNETT accepte.

Le 22 août, PATTON reçoit à Palerme l’ensemble des officiers médecins et soldats témoins des deux incidents et leur explique qu’au cours de la Première Guerre mondiale, un de ses amis avait vécu un même traumatisme laissé sans réaction et s’était suicidé. PATTON s’était promis de ne jamais laisser telle tragédie se reproduire et avait agi en ce sens.

Le Surgeon CURRIER, le chirurgien qui commande le second hôpital estime qu’il n’a pas assisté à des excuses mais une plate justification de son comportement par PATTON.

Le 23 août, PATTON reçoit KUHL à qui il explique avoir essayé de provoquer sa colère pour le faire réagir, reprendre confiance et lui faire retrouver sa personnalité. PATTON lui demande de lui serrer la main ce que KUHL accepte. Plus tard, il suggérera « que PATTON souffre du même mal que lui : épuisé par le combat, il subit un stress considérable. Il n’est qu’un ‘chasseur de gloire’ ».

Le jour-même, EISENHOWER écrit à MARSHALL à propos des généraux ayant commandé en Sicile, concernant PATTON il loue son énergie, sa détermination et sa combativité mais regrette son habitude de toujours harceler ses subordonnés jusqu’à abuser de son autorité aux dépens de simples individus. EISENHOWER espère PATTON « guéri » de ce trait de caractère par sa volonté d’être reconnu comme un grand chef de guerre.
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 6  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 11 Nov 2023, 10:36

La Seventh US Army fait corps
PATTON poursuit sa tournée d'excuses par les divisions de son armée.

A la 1st Infantry Division, le discours tombe à plat.
Les hommes restent de marbre... mais le bouche à oreille va vite faire le tour des popotes...

A la 2nd Armored Division, la "Hell on Wheels" que PATTON a formée et commandée aux Etats-Unis les gars ne se sentent pas concernés.
Le GI Leon LUTTRELL déclarera à propos du blessé : "Aucun d'entre nous ne s'est senti désolé pour le soldat."

A la 9th Infantry Division l'accueil est chaleureux.
Les GI's jettent leur casque en l'air et ovationnent PATTON qui ne peut en placer une. Chaque fois qu'il essaye de prendre la parole les hommes scandent "Georgie ! Georgie !".
PATTON fait donner le clairon pour faire taire l'assemblée, sans succès.
Le général quitte la division sans avoir pu dire un mot !
Les hommes lui font une haie d'honneur, jugulaire bien serrée au menton, comme il aime.

Même chose à la 3rd Infantry Division.
Les hommes chantonnent "No General, no, no, no !"
PATTON quitte la tribune en larmes.
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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 7  Nouveau message de pierma  Nouveau message 11 Nov 2023, 11:20

J'aime bien l'esprit diplomatique d'Eisenhower, et sa façon d'analyser les ressorts de Patton : nul doute que la volonté d'être considéré comme un grand général ne le contraigne à se dominer. :D

Mais je te laisse poursuivre, parce qu'il me semble que l'affaire Patton a eu un impact considérable sur l'opinion américaine. (Où ais-je lu qu'une jeune Américaine disait "Je n'aime pas Patton, il frappe les soldats blessés" ?)

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Re: PATTON ET L'AFFAIRE DES GIFLES

Nouveau message Post Numéro: 8  Nouveau message de Dog Red  Nouveau message 12 Nov 2023, 09:35

Dans son rapport de la campagne de Sicile à MARSHALL, Ike (pour rappel commandant en chef en Méditerranée) liste les qualités de son vieil ami :
. énergique, déterminé, inlassablement agressif ;
. ne cherche jamais d'excuse pour reposer ses troupes, les renforcer, les réorganiser ;
. ne cesse jamais d'attaquer, "d'être arrêté par des conditions épouvantables" ;
. les performances de ses subordonnés peuvent lui être attribuées ;

A propos de la loyauté de PATTON, le plus fort peut être dans le contexte des gifles :
"...il est possible de le traiter plus durement que je ne le pourrais avec un autre officier supérieur. Vous avez avec lui un véritable commandant agressif... avec suffisamment de cervelle pour faire son travail de façon splendide."

Les défauts aussi :
. la façon dont il réprimande ses subordonnés (Ike ne s'étend pas sur les gifles évoquant "deux cas particuliers") ;
. "j'ai du prendre les mesures les plus radicales et s'il n'est pas guéri maintenant il n'y a plus aucun espoir pour lui. Personnellement, je crois qu'il est guéri." ;
. obsédé par sa place dans l'Histoire.

On se rend bien compte qu'EISENHOWER couvre son grand subordonné (il écrira aussi qu'il ne voit pas de meilleur guerrier pour les futures opérations en France) mais qu'à la prochaine incartade il ne pourra plus rien pour lui. Et quand on lit les "Patton's papers" on se rend bien compte que PATTON le sait très bien.

Au final c'est l'opinion publique qui aura raison des gifles (même si le vieux PERSHING, son commandant en France en 1917 et un proche de la famille, le désavoue publiquement ; ils ne se parleront plus) : les officier de l'état-major de la Seventh Army font bloc autour de leur chef, Béatrice joue elle aussi de la presse et notamment du Washington Post où elle décrit George comme "un véritable patriote, un perfectionniste qui ne demande jamais à ses hommes de faire ce qu'il ne pourrait ou voudrait faire lui-même, sa sensibilité à fleur de peau, ses larmes devant les tombes de ses hommes ; morceau choisi par Benoit RONDEAU dans son "PATTON" :
"Je connais George Patton depuis trente-et-un ans et je ne l'ai jamais vu faire preuve d'injustice. Il a fait des erreurs et a payé pour cela. Ceci est une grande erreur et il paye un grand prix pour cela. J'espère seulement qu'on ne va pas le frapper à mort pendant qu'il est à terre."

Aux Etats-Unis l'opinion publique se retourne, aux lettres au ton scandalisé succèdes les courriers de soutien unanime.
Gallup sonde 77% d'opinion favorable des Américains à l'égard de PATTON.
Les politiques sont rassurés et PATTON est sauvé.
Il aura senti le vent du boulet !
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