Né en 1901 à Marnitz dans le Mecklembourg. Après l’école primaire, il a travaillé dans l’agriculture et la poste de 1915 à 1918. Majeur, il s’est engagé dans l’armée en janvier 1919 dans le 18e régiment de Dragons de Parchim. A la dissolution de son unité en mai 1919, il rejoint les corps de francs « Grenzschutz Ost » puis « Freikorps von Brandis » dans le Baltikum. Il est blessé à Riga.
En 1920, il réintègre la Reichswehr dans un 14. régiment de Cavalerie de Parchim jusqu’en 1931.
Il quitte la Reichswehr en 1931 pour devenir employé civil de la Standortkommandantur de Parchim.
Il entre au NSDAP du groupe de Parchim le 1 février 1933 (1 472 296) et le mois suivant la SS politique (Allgemeine-SS). Dès juin, il dirige la section SS de Parchim et en octobre 33, il prend le commandement d’une compagnie de la SS-Standarte 22 jusqu’en septembre 1934.
Le 1 octobre 1934, il quitte son emploi civil à la Caisse de Maladie de Waren/Müritz puis rejoindre la Politische Bereitschaft 442, branche militarisée de la SS en formation à Hambourg rebaptisée SS-Verfügungstruppe en novembre 1934. Chef de section au 1er bataillon du 2ème régiment il va passer d’une section d’infanterie à une section de mitrailleurs. En février 1935, il est promu SS-Untersturmführer. Il va suivre une formation d’officier de réserve auprès d’un régiment de cavalerie sur ordre du Reichsführer-SS de juin à aout 1935 puis envoyé à l’Infanterie-schule Döberitz puis un stage de chef de section de mitrailleurs. Il est promu SS-Obersturmführer le 20 septembre 1935. Il prend le commandement de la 13e compagnie de canons d’assaut (Inf.Geschütz) de la SS-VT-Standarte « Germania ». Il suit un stage de commandant de compagnie de canons d’assaut à l’école d’infanterie de Döberitz. A l’issue duquel il est promu SS-Hauptsturmführer.
En novembre 1938, il est détaché à nouveau à Döberitz pour une formation de commandant de bataillon. Puis il intègre le 1er stage pour les SS-Führer à l’école d’artillerie de Jüterbog.
Il quitte la SS-VT-Standarte 2 pour prendre le commandement du 2e bataillon du régiment d’artillerie de la SS-Verfügungstruppe avec lequel il va participer à la campagne de Pologne avec la Panzerdivision « Ostpreussen » du General Kempf . Il reçoit les croix de fer de 2ème et 1ère classe en septembre/octobre 1939.
D’octobre 1939 à aout 1940 il dirige le 2e bataillon de la SS-Division « Totenkopf » avec laquelle il participe à la campagne à l’Ouest.
Il suit une formation de commandant de régiment d’artillerie auprès d’un commandement d’artillerie de corps d’armée (Arko 127) et prend le commandement du SS-Artillerie-Regiment 3 « Totenkopf ». Il est alors promu SS-Obersturmbannführer. Engagé sur le front de l’est, il gagne ses galons de colonel (SS-Standartenführer) en juin 1941. Il est distingué pour son action par l’attribution de la Deutsche Kreuz in Gold le 6 janvier 1942. Toujours à la tête du régiment d’artillerie, il est promu SS-Oberführer et est décoré de la Croix de Chevalier de la Fer sur recommandation de son commandant de division le SS-Brigadeführer Max Simon le 28 avril 1943. Quand Simon est blessé en mai 1943 il assume le remplacement à la tête de la 3-SS-Panzer-Grenadier-Division « Totenkopf ». Il est promu au grade de SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS le 15 juillet 1943. Sur recommandation du Cdt de la 8e armée, il reçoit les feuilles de chênes sur sa croix de chevalier pour « sa conduite au combat exemplaire aussi bien dans la défense que dans l’attaque avec notamment la destruction de 72 chars russes. Hitler le décore en personne à son Quartier Général le 17 octobre 1943. Il est confirmé à la tête de la Division « Totenkopf » qu’il mène au combat jusqu’au 20 juillet 1944. Le 24 mai 1944, il devient le 65ème récipiendaire de la Croix de Chevalier avec glaives de l’armée allemande. Sur proposition du Cdt de la 8e Armée allemande il est promu au grade de SS-Gruppenführer und Generalleutnant der Waffen-SS le 20 avril 1944.. Le Generaloberst Schoerner Commandant de l’Heeresgruppe Südukraine dans une évaluation dit de lui « Priess est un soldat de fer avec un sens aigu du devoir et de l’honneur. Il est l’homme qu’il faut pour cette période… » . Tombé malade, il est rapatrié en Allemagne en juin 1944 et mis en réserve de commandement. Il est victime d’un accident de la route le 31 juillet 1944 (fracture de la clavicule droite). En août 1944, il est choisi pour former le XIII. SS-Armeeekorps à Breslau. Ce corps d’armée est envoyé en Lorraine pour empêcher une percée vers la Sarre, il est chargé de renforcer le front avec la tête de pont de Metz. Il dispose du nord au Sud :
- 559. Volksgrenadier Division créée à l’été 1944 qui couvrait le secteur Koenigsmacker à Hauconcourt
- 462. Division division d’instruction stationnée en Moselle transformée division combattante en juillet 44 (Infanterie Division puis Volksgrenadier Division) sur le secteur de Metz et entre Hauconcourt et Ars sur Moselle
- 17. SS-Panzergrenadier Division « Gotz von Berlichingen occupe le sud du dispositif entre Ars sur Moselle et Arry avec le renfort de l’école des Transmissions de la Waffen-SS de Metz
Le 27 octobre 1944, il prend la direction du I.SS-Panzerkorps «Leibstandarte » qu’il va diriger jusqu’à la fin de la guerre pendant la bataille des Ardennes puis dans les combats en Hongrie.
Accusé n° 45 au procès de Malmédy devant la Cour de Justice de la 3th US Army à Dachau en tant que supérieur de Peiper dont le Kampfgruppe s’est rendu coupable de l’assassinat de 71 soldats US. Il est condamné à 20 ans de prison. Prisonnier de guerre U.S, il bénéficie d’une mesure d’amnistie du haut Commissaire US John Mc Cloy en 1954. Il est décédé le 2 février 1985 à Ahrensburg dans le Schleswig-Hostein.
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