Loïc Charpentier a écrit:Le théatre n'était pas si secondaire que çà, puisque l'AFN avait servi de tremplin pour les débarquements alliés en Sicile, puis, dans la botte italienne, à dater de l'été 1943.
Les puissances navales que sont l'Angleterre et les Etats-Unis vont mener une stratégie périphérique à leur avantage, donnant au théâtre africain une nouvelle importance.
Début 41, ce théâtre n'est d'aucune importance aux yeux d'HITLER. Sa préoccupation est de mettre un terme à la déconfiture de l'armée italienne et d'empêcher une remise en selle de l'Angleterre à partir de la Méditerranée.
A l'origine, il est question d'envoyer un minimum de forces contrer puis contenir les Anglais.
Loïc Charpentier a écrit:A mettre, au moins, au profit du DAK, son effet "morpion" - je m'accroche! - qui avait contraint Brits et Américains à investir pas mal de "bouzoufs" en envois de troupes et de matériels ; sur ce seul dernier plan, c'était, toujours çà de moins pour soutenir l'effort de guerre soviétique !
Un rôle de contention encore, qu'HITLER fait renforcer de bric et de broc fin '42 histoire de gagner le temps nécessaire à retourner la situation sur le front de l'Est. S'il avait réellement accordé une importance stratégique à l'Afrique du Nord, rien n'empêchait théoriquement ce renforcement dès 41 pour bouter l'Anglois au-delà du Nil (je n'y crois pas d'un point de vue logistique mais c'est un autre débat).
Relisant la biographie écrite par Benoît RONDEAU (lire et relire ! Toujours !), l'OKH avait proposé VON FUNCK qui s'était grillé par trop de pessimisme quant à la situation. Reprenant la main, le Führer désgine son "chouchou".
Hypothèse intéressante de Benoît et réponse à ma question : en désignant ROMMEL, HITLER dresse un écran de fumée africain devant sont intention d'attaquer à l'Est.
L'hypothèse est séduisante !