Marcel IhlerMarcel Ihler suit les cours de l'école Saint-Cyr, où il entre en 1899. Il termine ses études deux années plus tard, en 1901. Il débute sa carrière militaire au 24e Bataillon de Chasseurs à Pied, puis suit les cours de l’École supérieure de guerre en 1909-1911.
Il passe ensuite capitaine au 4e Bataillon de Chasseurs à Pied en septembre 1913.
Au début de la Première Guerre mondiale, il est engagé en Lorraine et se distingue lors des combats. Il est blessé à la bataille de Morhange (1914) le 20 août, puis en Belgique le 11 novembre 1914. Détaché à la direction de l’infanterie en février 1915, il est nommé chef de bataillon en juillet 1917, puis chef d’état-major de la 62e Division d’Infanterie le 11 septembre de la même année, et conserve cet emploi jusqu'à la fin de la guerre.
Après la guerre, il est d’abord envoyé en mission en Tchécoslovaquie à partir de février 1919, puis affecté à 1’état-major particulier du maréchal Franchet d'Esperey le 23 septembre 1920. Il est ensuite employé au 158eR.I. (septembre 1925) et passe lieutenant colonel le 25 décembre de cette même année. Parmi ses fonctions, il occupe entre autres celle de membre de la commission d’organisation des régions fortifiées de Strasbourg(novembre 1927). Il retrouve l’état-major du maréchal Franchet d'Esperey le 15 juin 1929, auquel il est de nouveau attaché.
Il est nommé colonel le 25 mars 1931, avant de devenir stagiaire au Centre des hautes études militaires de juillet 1931 à juillet 1932. Il devient général de brigade le 11 juin 1935. Après avoir commandé le 31e D.I. à Montpellier le 22 mars 1938, il est finalement promu général de division le 22 décembre 1938, tout en conservant son commandement.
Ihler est mis à la tête du IXe Corps d’Armée lors de la Seconde Guerre mondiale, le 21 mai 1940. La drôle de Guerre se termine, et l’Allemagne lança se première offensive. Le généralissime Weygand constitue un front allant de la Somme à l’Aisne, afin de contenir l’avance allemande, notamment durant l’évacuation des troupes franco-britanniques à Dunkerque. Mais le front cède, les populations entament leur exode pendant que les allemands arrivent de partout. Le gouvernement s’exile à Bordeaux.
Marcel Ihler quant à lui réussit à réunir à l’ouest de la Bresle la plus grande partie de son corps d’armée, et ce malgré la menace des engins blindés ennemis. Malheureusement, comme tous les autres, il ne sort pas vainqueur des combats, et est fait prisonnier le 12 juin 1940 par Rommel. Envoyé en Allemagne, il reste en captivité jusqu'au 11 mai 1945.
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