Que faisaient-ils en 1914-1918

[Prosper Vandenbroucke]

Bonjour Loïc,
Merci pour les explications intéressantes

Bonjour Loïc,
Merci pour les explications intéressantes

Cette histoire de promotion interne est très loin d'être simple. Philippe Pétain, né en 1856, avait, ainsi, été, admis à Saint -Cyr, en 1876; il lui avait fallu 22 ans de service, à la sortie de l'Ecole, pour parvenir à accéder au grade de commandant, ce qui lui faisait 42 ans! En juillet 1914, à l'âge de 58 ans, et, en gros, après 38 ans de service (!), il était prêt à faire valoir ses droits à la retraite, en tant que colonel, quand le conflit s'était déclenché!

Cà a toujours "bouchonné" sévère, quelque était la nationalité de l'armée, car le besoin du nombre d'officiers -et même de sous-officiers! - par grade, était annuellement quantifié. Après la "Der des Ders", l'armée allemande, en pleine reconstruction, dans les années 30, avait fait exception

[Prosper Vandenbroucke]

Ce n'était donc pas de la tarte.
C'était plus facile dans l'armée allemande parce qu'il y avait un manque d'officiers?

Ce n'était donc pas de la tarte.
C'était plus facile dans l'armée allemande parce qu'il y avait un manque d'officiers?

Ce n'était pas plus facile, mais il avait existé des "opportunités", pour les officiers d'active qui s'étaient cognés la période de l'Armée de "100 000 hommes" (1921 à +/- 1931), quand la Reichswehr avait commencé à se reconstruire.

[Prosper Vandenbroucke]

Ah ok, mais la pénurie d'officiers existait quand même ?

Ah ok, mais la pénurie d'officiers existait quand même ?

Selon l'Article N°160 du Traité de Versailles, à dater du 31 mars 1920, la Reichswehr ne devait pas compter plus de 100 000 hommes, dont 4 000 officiers, pour 10 divisions ( 7 d'infanterie et 3 de cavalerie) ! Si mes souvenirs sont bons, pour diverses raisons, elle n'avait pas pu s'y conformer avant le 1er janvier 1921.

En 1933, elle n'alignait toujours que 10 divisions, en 1934, 24, en 1935, 29, et 1936 et 1937, 39 - mais ils avaient renforcé la composition des divisions-. En août 1939, à la mobilisation, la Heer avait mis sur pied de guerre 103 divisions, dont 93 d'infanterie, une division d'infanterie comptant +/- 500/580 officiers (selon leurs compositions) et une Panzer-Division, 394. Sur la base de "500" officiers et 103 divisions, çà faisait plus de 50 000 officiers! ... soit 46 000 de plus en "6 ans", uniquement pour la Heer, car il ne faut pas oublier, non plus, la Kriegsmarine et la Luftwaffe.
Effectivement, çà avait dû coincer pour former suffisamment d'officiers; mais çà ne devait pas être beaucoup mieux pour les sous-officiers - 2701 pour une ID/1.Welle, 1962, pour une Panzer-Division!

Cela dit, il y a un "détail" à prendre en compte; bizarrement, le Traité de Versailles avait imposé une engagement de 12 ans minimum pour les sous-officiers et la troupe, et pour les nouveaux officiers, recrutés après mars 1920, au moins 25 ans de service. Ces clauses avaient permis à la Reichswehr de se constituer un solide encadrement expérimenté, sachant qu'elle n'avait droit qu'à 5% annuels de renouvellement de ses effectifs, qui, en fin de contrat, ne rempilaient pas!

[Prosper Vandenbroucke]

Max Amann, assis deuxième à droite en 1915.

Amann.jpg (97.41 Kio) Vu 99 fois

Max Amann (1891 – 1957), était un journaliste et homme politique nazi avec le grade honoraire de SS–Obergruppenführer. Il fut un ami intime d'Adolf Hitler.
Max Amann participe à la Première Guerre mondiale avec le grade de sergent et a notamment sous ses ordres le caporal Adolf Hitler, qu'il propose pour une promotion au rang d’Unteroffizier1. Il s’inscrit au NSDAP le 1er octobre 1921. En 1922, il est nommé directeur de la maison d’édition Eher-Verlag, qui entre autres titres publie le périodique du parti, leVölkischer Beobachter, puis celui de la SS Das Schwarze Korps et Mein Kampf.
En 1933, il devient président de la Chambre de la presse du Reich (Reichspressekammer), qui dépend des services de Joseph Goebbels. Il côtoie Hitler au Berghof, la résidence secondaire du Führer.
Il devient ainsi le plus important patron de presse d’Allemagne et le régime nazi lui permet de réaliser d’énormes profits, grâce auxquels il rachète des journaux libéraux ou sociaux-démocrates à prix cassés. Il participe ainsi au contrôle de la presse par les nazis et à la fermeture des publications qui ne soutiennent pas totalement le régime. Alors qu'en 1933, le NSDAP contrôle 120 journaux ou hebdomadaires, il en contrôle directement 2 000 en 1939

https://nl.wikipedia.org/wiki/Max_Amann ... er_WWI.jpg

[alfa1965]

Le colonel Georges Delmas (Drouot)

Au début de la 1ere Guerre mondiale, le 2 août 1914, il est nommé sergent au 7e RI.  Sa bravoure au combat lui permet une ascension rapide, sous-lieutenant en octobre 1915, ieutenant en octobre 1917 puis capitaine le 7 novembre 1917. 
https://uneautrehistoire.blog4ever.com/ ... -30-titres
L’embuscade qu'il tend à une colonne de 30 véhicules allemands à Souillac le 19 juillet 1944 lui vaut une dix-septième citation à l’ordre de l’armée.
https://fr.wikisource.org/wiki/Compte-r ... e_Souillac
 

La 120e promotion (2013-2015) de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale de Melun (77) est baptisée de son nom par le ministre de l’Intérieur le 3 juillet 2014

[Prosper Vandenbroucke]

Ernst Jünger 1895- 1998

9782267029338_1_75.jpg (37.38 Kio) Vu 56 fois

En tant que contemporain et témoin de l'histoire européenne du XXe siècle, Jünger a participé aux deux guerres mondiales, d'abord dans les troupes de choc au cours de la Première Guerre mondiale, puis comme officier de l'administration militaire d'occupation à Paris à partir de 1941.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_J%C3%BCnger
https://www.ombres-blanches.fr/product/ ... -1915-1918

Oui
l'un des très rares à se voir décerner la Croix pour le Mérite
Le Kaiser se serait offusqué qu'il la reçoive si jeune...
autre conseil de lecture : le boqueteau 125