Post Numéro: 3 de Signal 30 Nov 2009, 00:28
Malgré son aspect abrupt, cette question recèle une autre question, plus proche de considérations historiques "classiques", celle de la solidité du régime.
Je reformule donc la question de départ avant de me permettre de rouvrir cet intéressant sujet : Qu'en aurait-il été du nazisme si Hitler était mort avant 1945 ? Le régime aurait-il survécu, ou se serait-il effondré ? Autrement dit, Hitler est-il le ciment qui fait tenir l'ensemble debout ou le système peut-il lui survivre ?
Je propose de partir avec pour hypothèse une mort d'Hitler à la mi-juin 41, au moment où le IIIe Reich est au maximum de sa puissance. Une fois l'opération Barbarossa commencée, les implications stratégiques compliquent trop les choses. Avant la guerre le régime était déjà solide mais c'est mois intéressant, puisque localisé à l'Allemagne. En juin 41 par contre, la population allemande est à la tête d'un empire dont elle ne pouvait même pas rêver dix ans plus tôt, a une puissance militaire presque inégalée en Europe, et est encline à suivre son Führer dans les entreprises les plus gigantesques. Mais si celui-ci décède ? Qu'arrive-t-il ?
A noter dans vos réflexions qu'un assassinat n'aurait pas entraîné les mêmes conséquences qu'une mort accidentelle, le ressenti de la population n'étant pas le même.
Je rouvre donc le sujet sur cette nouvelle base saine. La question de base, pour intéressante soit-elle, est trop vaste pour en rester au champ historique pur. Là on part directement dans l'Histoire-fiction la plus débridée.
Bonne soirée,
Seb.