Post Numéro: 15 de norodom 13 Aoû 2015, 20:48
Bonsoir
Deux citations (2015) de Fred "fbonnus" m'interpellent :
<< Nous recueillerons ici avec plaisir vos remarques, avis ... >>
<< La seul salaire des nombreux bénévoles qui font le mag sont les remerciements des lecteurs >>
Je me dis donc que comme la grande majorité des intervenants sur les trois fils du genre depuis le premier numéro de 2015, j'ai le choix entre un Bravo ! ou un Merci ! ou bien encore commenter ce qui me plait particulièrement...
Un début à tout, car dans ce n° 92, beaucoup de dossiers me plaisent, mais il en est un qui a retenu toute mon attention c'est celui sur la ligne KW Belge dont l'auteur est Jean Cotrez.
Depuis toujours l'histoire de l'invasion de la Belgique m'a fasciné parce qu'elle est associée à la percée du 10 mai 1940 dans les Ardennes par les blindés allemands...
Je connaissais la position de l'armée belge entre les deux grands fleuves parallèles que sont l'Escaut et la Meuse
Je connaissais les défenses belges du canal Albert qui s'appuyaient sur les positions fortifiées de Liège. Positions renforcées par quatre forts dont celui d'Eben-Emael le plus puissant auquel Prosper avait consacré un dossier dans un numéro d'Histomag
Je connaissais aussi cette ligne KW de défense principale qui coupait le pays de Anvers, au nord, à la forteresse de Namur.
Mais ce que je ne connaissais pas dans le détail, c'est la nature des fortifications et l'armement qui composaient cette ligne KW...
Alors là je suis comblé par l'excellent descriptif que nous a rédigé Jean Cotrez.. C'est là le fruit d'un travail remarquable !... fascinant !... un grand Bravo !
Dans la conclusion de ce remarquable dossier, il y a une citation qui résonne comme un regret :
<< Une fois de plus une ligne de fortification n'aura pas vraiment joué son rôle, c'est à dire retarder l'avance ennemie..... >>
A mon sens, l'explication est simple...
Les travaux de la section Wavre-Namur n'étaient pas terminés le 10 mai 1940, ce qui laissait une brèche que les Allemands ne pouvaient manquer d'exploiter.
La partie fortifiée dans le secteur Tongres, Liège, Maastricht et le Fort d'Eben-Emael étant l'affaire de la VIe armée et des troupes parachutistes allemandes, il ne restait plus aux IVe XIIe et XVIe armées du Groupe d'Armées A (44 divisions) qu'à foncer dans les Ardennes.
Cordialement,
Roger