La bataille de la Somme commence le 5 juin, Weygand tente d’arrêter l'armée allemande avec 43 divisions hâtivement déployées.
Les Allemands concentrent 95 divisions dont 10 Pzd face à eux.
Deux flottes aériennes vont assurer la maîtrise de l'air face à une aviation française opiniâtre mais
en infériorité.
Le 7 juin Rommel rompt le front français à l'Ouest de Paris et avance vers Rouen.
Le 8 juin la bataille de la Somme est perdue.
Le 14 juin les Allemands entrent à Paris.
Le 17 juin les blindés allemands arrivent à Pontarlier sur la frontière suisse, isolant les armées de
l'Est.
Vient le temps des combats pour l'honneur.Ces combats furent multiples, menés par des poignées d'hommes résolus et par des unités complètes dirigées par des chefs décidés.
Sur la Loire, les cadets de Saumur et les DLM faiblement reconstituées après l'évacuation de Dunkerque défendent les ponts sans esprit de recul pour permettre à un maximum d'unités de se replier vers le sud.
Débordés ils finissent par se replier, formant l'arrière garde d'une armée qui n'est plus.
Dans le ciel de France les pilotes de l'armée de l'air livrent les derniers combats, le 8 juin le Farman Jules Verne de l'aéronavale bombarde Berlin.
Les équipages des ouvrages de la ligne Maginot tiennent jusqu'après l'armistice et n'acceptent d'être relevés de leur mission que par des émissaires du gouvernement français
A Saint Nazaire les ouvriers de l'arsenal permettent au cuirassé « Jean bart » d'appareiller et de rallier Casablanca juste avant l'arrivée des Allemands tandis que l'or de la France s'envole aux quatres vents...
Le 10 juin, le Duce vole au secours de la victoire, déclare la guerre à la France et se présente à la curée.Le 20 juin, attendant que les allemands arrivent dans le dos de l'armée des Alpes, les Italiens passent à l'offensive, souhaitant sans doute glaner les fruits d'une victoire qui serait obtenue à peu de frais .
Partout les Italiens marquent le pas et la position des avant-postes n'est entamée qu'à de très rares endroits.
Les magnifiques troupes de montagne du général Olry tiennent fermement les Alpes, et les défenseurs italiens du fort du Chaberton peuvent en témoigner.
Face aux Allemands une troupe hétéroclite tient le défilé de Voreppe et interdit la route de Grenoble.
A Menton, afin de permettre au duce de visiter la ville, des négociations doivent être menées avec la garnison du petit ouvrage du pont Saint Louis (7 hommes qui referment l'ouvrage à clef et regagnent les lignes françaises avec armes et bagages).
Fallait il continuer la guerre en AFN ?C'est une question qui a déchiré pendant longtemps et qui continuera encore à opposer les tenants de l'armistice et ceux qui voulaient se replier dans l'empire et maintenir la France en guerre dans l'attente de jours meilleurs.
Nous tenterons de peser les pour comme les contres ce soir.
L'armistice.Le 17 juin le maréchal Pétain, qui vient de remplacer Paul Reynaud à la présidence du conseil s'adresse au pays dans un discours resté tristement célèbre. Une formule ambigüe jettera le trouble
dans les rangs de l'armée française:
<<
...c'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat...>>
et marquera ainsi le jour de la scission entre ceux qui veulent poursuivre la guerre et ceux qui acceptent la défaite.
Le 22 juin dans le wagon de Foch dans la clairière de Rethondes le général Huntziger signe la convention d'armistice .
25 juin «
cessez le feu » La France entre dans un long hiver.
Ce fil est verrouillé et sera accessible le vendredi 17 février à partir de 21h00.
Bien amicalement
Prosper.
P.S. Merci à Dynamo et à Vincent Dupont pour le texte ci-dessus.