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Re: La manœuvre DYLE-BREDA

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2011, 00:56
de dynamo
A l'examen le plan Dyle tient la route.
La Belgique affirme sa neutralité depuis plusieurs années, elle ne peut espérer qu'un très hypothétique respect par les allemands de cette neutralité.
Si les alliés ne se préparent pas à cette violation plus que probable du territoire belge, leur propre survie est en jeu.
Comment pour les anglais accepter l'armée, la marine et l'aviation allemande, à La Panne, à Ostende,et à Coxyde.
Comment pour les Français accepter l'idée que l'armée allemande est à quelques centaines de mètres des grandes concentrations urbaines et industrielles du Nord de la France.
Dés lors que la Belgique persiste dans sa position diplomatique, il faut décider d'essayer d'arrêter les allemands le plus à l'EST, possible.
Ce que les alliés n'avaient pas prévu c'est la blitzkrieg et l'audace tactique d'une armée allemande qui mène une campagne de 40 à la vitesse de l'éclair.

Re: La manœuvre DYLE-BREDA

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2011, 01:34
de Bruno Roy-Henry
La manoeuvre Breda était encore plus aventureuse que la manoeuvre Dyle. Mais surtout, elle nous a privé d'une réserve stratégique qui aurait dû permettre de repousser l'assaut allemand à Sedan. La VIIème armée était positionnée autour de Reims, primitivement (comme les 3 DCR).

Ps : je m'étonne de certains propos pour le moins francophobes...

Re: La manœuvre DYLE-BREDA

Nouveau messagePosté: 17 Déc 2011, 12:04
de Bruno Roy-Henry
La concertation entre les état-majors belges et français a été réduite au minimum syndical : le roi a été informé des intentions alliées ; s'établir sur la ligne Dyle-Namur-Meuse. Ce choix n'était pas agréé par Léopold II qui aurait souhaité que la ligne s'établisse plus à l'est. C'est pourquoi les obstacles Cointet ne se trouvaient pas sur les positions prévues de la 1ere armée française entre Wavre et Namur, mais plus loin, sans aucun profit pour la défense. Gamelin avait savoir que les armées alliées pourraient pousser plus loin si les Belges tenaient sur le canal Albert et la Meuse. Mais, comme on le sait, ce ne fut pas le cas... De plus, les opérations des uns et des autres à l'est de la Meuse, dans le massif des Ardennes, ne furent absolument pas coordonnées. Aucune coopération ne fut prévue entre les avant-gardes des IIème et IXème armées avec les chasseurs ardennais !!!