Post Numéro: 40 de G.Furst 23 Avr 2010, 01:45
Bonsoir,
il n'est pas dans mes habitudes d'intervenir dans ce type de sujet, principalement les "rendez-vous", mais je tenais néanmoins à contribuer à ce fil par le dépôt de ma petite pierre.
Les propos qui vont suivre n'engage que moi, c'est bien naturel.
J'ai l'intime conviction que le terme "devoir de mémoire" n'a plus la force d'il y à une vingtaine d'années; je me souviens tout jeune que le 5 mai, je me rendais devant le Monument aux Morts de ma localité, le drapeau national qui était derrière le bureau de l'institutrice était porté.
Je me souviens de toutes ses commémorations aujourd'hui oubliée.
Je me rend compte, encore ses jours-ci qu'entre mes frères et moi, le devoir de mémoire? connais pas!; mon désire de connaitre mes racines n'est en aucune manière partagé. Et le passé militaire familiale qu'il ai été répréhensible ou non fait partie de nos bagages. A chaque nouvelle découverte, on regrette plus encore le temps perdus.
Que les souvenirs ne se perdent. Il est à mon sens important de ne pas oublier, c'est un fait. Par quelles manière. Dans l'utopique idée du monde parfait; n'importe comment. Mais nous savons tous que rien n'est parfait, alors, le terme consciencieux prend tout sont sens.
Qu'il soit collectionneur de militaria ou de photos, qu'il soit amateur d'histoire ou historien, maquettiste ou reconstituant, chacun est en mesure de contribuer à perpétuer la flamme du souvenir. Et si il est consciencieux dans son approche de l'histoire, chacun d'eux contribuera au "devoir de mémoire". Ses diverses disciplines ne sont que des "vues" d'un même sujet, une approche presque scientifique (...) de l'histoire. J'uses du terme scientifique pour la recherche souvent étonnante, voir même affolante pratiqué par ces vecteurs .
Bien entendus, il y à le collectionneur véreux, l'historien négationniste, le reconstituant "de Kermess" ( ce n'est pas un anobli.... voyons ici le côté "Merguez - saucisse - barbecue - pils" de la chose) etc mais ne généralisons pas.
J'aurais une remarque peu chaleureuse à propos de nos "institutions" ayant un rapport "direct" avec le devoir de mémoire en Belgique; ce n'est pas en 2010, pour l'anniversaire des évènements de mai 1940, lorsque l'on va bientôt passer devant les caméras, qu'il faut se souvenir qu'en mai 1940 des hommes, des femmes, des enfants ont perdus la vie face à l'envahisseur; ce n'est pas une fois tout les dix ans que l'on doit se souvenir que le monde à basculé dans un ailleurs absolu.
Se prétendre historien (et ici, j'ai une conception bien belge à l'attention de se bien diplômée belge qui se reconnaitra sans aucun doute) et véhiculer des erreurs comme celle dont j'ai pris connaissance il y à peu, est inexcusable quand on à la charge de certain événements majeur ses prochaines mois. Les caméras font tourner les têtes... où est le devoirs de mémoires ici?
Un petit témoignage de mon avis posé.
Bien cordialement
Mick