Soirée OPERATION DYNAMO le jeudi 29 octobre à 20h00

Seul le résultat compte et quelles que soient les rancoeurs nous devons admettre que la sauvegarde de l'Angleterre fut une chose indispensable.

Sans doute, mais c'est là du finalisme... Or, il était de l'intérêt de l'Angleterre de maintenir la France dans la lutte le plus longtemps possible. Churchill a eu des nerfs d'acier. Du point de vue français, on ne peut pas en dire autant de Reynaud.

Désolé, je dois vous laisser: bonne nuit à tous!

Exactement Gavroche.
Parmi les divisions françaises qui n'étaient pas dans la poche de Dunkerque, plusieurs doivent être reconstituées. Il ne reste plus qu'environ 80 grandes unités pour faire face sur deux fronts, car l'Italie ne tardera plus à intervenir.
Prosper

Oui, mais le 27 mai, il y a encore 40 divisions qui opèrent dans ce qui va devenir la poche de Dunkerque : 20 Françaises, 10 anglaises et dix belges...

[Prosper Vandenbroucke]

Je dois vous laisser maintenant et je tiens à vous remercier toutes et tous pour votre participation massive à cette soirée.
Je terminerai pour ma part avec ceci:
Jusqu'à ce début de juin 1940, la population britannique semblait se laisser griser par un sentiment de fausse sécurité. La production était insuffisante et le sens de la guerre totale inexistant. Le coup de fouet de Dunkerque, le sentiment d'être désormais seule, la réveille et lui fait comprendre tout d'un coup la brutale réalité. On peut dire que c'est l'esprit, l'âme de Dunkerque qui galvanisera les énergies et forgera les armées de la victoire.

Comme Dynamo est encore en ligne je lui laisse le soin de clôturer le débat quand bon lui semble.
Le fil de ce débat restera ouvert ici pendant quelques jours avant qu'il ne soit transférer aux archives.
Bonne fin de débat et bonne fin de soirée à vous toutes et tous
Prosper

Merci a tous et bonne soirée

La France aurait donc mieux fait sans le BEF !

Là, je ne comprends pas : faut m'expliquer, Audie...

Simple boutade, mon cher Bruno !

[dynamo]

Se souvenir quand même des 15 et 16 mai, ou un Reynaud déprimé dit à Churchill que "tout est foutu". Il n'y a pas de quoi rassurer les Anglais sur le sort de leurs troupes. De fait, ça les a douchés.

Carrément, quand le premier personnage de l'Etat une poignée de jours aprés l'offensive appelle son homologue pour lui faire une telle déclaration, on ne peut vraiment pas reprocher aux Anglais de commencer à regarder derrière eux.
Le chef du corps expéditionnaire aurait été dans la fatale erreur professionnelle s'il n'avait pas commencé à préparer son repli.
Il a peut-être trop anticipé celui-ci en reculant de la Dyle à L'Escaut, envoyant des mauvais signaux à ses alliés et notamment aux troupes belges déployées à ses cotés.

Le BEF était d'une grande qualité, bien armé et bien commandé. Son départ a été une perte sèche pour la coalition...

[gherla]

Je vous laisse aussi,je prend mon poste demain à 5h00.Je vous remercie pour le débat et toutes vos réponses.
Amicalement.
Patrick

[dynamo]

Le BEF était d'une grande qualité, bien armé et bien commandé. Son départ a été une perte sèche pour la coalition...

Oui, d'autant plus qu'au fil des mois il aurait été augmenté et renforcé.