soirée du 12 novembre : documentaire et débat ici

A.H. évoque, en septembre 1944, une attaqua massive sur le front de l'ouest. Il a la conviction qu'une fois le redressement militaire allemand assuré, il pourra infliger une défaite sévère aux armées anglo-américaines et que du fait ce cette victoire inattendue cela pourrait déboucher sur une solution politique ( paix négociée et séparée ), ce qui lui laisserait les coudées franches à l'est. Y croit-il encore vraiment ?
Prosper

Joachim Fest a écrit dans ses Derniers Jours de Hitler, à propos de l'offensive des Ardennes qu'elle n'était en dernière analyse qu'une façon militaire de détruire les derniers restes de l'armée allemande, précipitant ainsi la chute finale. On retrouve là le tempérament joueur de Hitler : ça passe totalement ou ça casse totalement. Pas de demi-mesure.

A.H. évoque, en septembre 1944, une attaqua massive sur le front de l'ouest. Il a la conviction qu'une fois le redressement militaire allemand assuré, il pourra infliger une défaite sévère aux armées anglo-américaines et que du fait ce cette victoire inattendue cela pourrait déboucher sur une solution politique ( paix négociée et séparée ), ce qui lui laisserait les coudées franches à l'est. Y croit-il encore vraiment ?
Prosper

Joachim Fest a écrit dans ses Derniers Jours de Hitler, à propos de l'offensive des Ardennes qu'elle n'était en dernière analyse qu'une façon militaire de détruire les derniers restes de l'armée allemande, précipitant ainsi la chute finale. On retrouve là le tempérament joueur de Hitler : ça passe totalement ou ça casse totalement. Pas de demi-mesure.

pour ma part je crois qu'il n'y croit pas... mais veut améliorer sa position diplomatique en montrant qu'il garde une capacité de nuisance : il espère crédibiliser ainsi ses offres des services aux Occidentaux contre le communisme.

Bonsoir à tous et merci pour ces échanges !

Sur ce messieurs bonne fin de soirée. Ce fut bien agréable de discuter avec tout ce petit monde. Un grand merci à M. Delpla !!! Au plaisir de vous lire.

Seb.

[dynamo]

Pourquoi AH n'arrive pas à convaincre les Japonais à entrer en guerre contre les Soviètiques, alors que lui-même entre en guerre contre les U.S.A..

Stratégiquement leurs intérêts sont antinomiques : Hitler cherche l'extension en Europe et à l'Est, les Japonais cherchent l'extension dans le Pacifique face aux Américains. Ils ne veulent pas se retrouver à se battre contre les Soviétiques, chez qui rien ne les intéresse vraiment. D'autre part ils ont déjà assez de problèmes en Chine, ils ne vont pas en ajouter de ce côté là.
Par ailleurs, Hitler n'entre en guerre contre les Etats-Unis qu'après les japonais, et non le contraire.

Ok, pour les intérêts et les buts de guerre.
Oui, bien entendu, les Allemands entrent en guerre après les Japonais (je ne comprends pas bien cette précision...)

Je continue de penser qu'Hitler n'arrive pas à entrainer les Japonais dans le conflit contre les soviets, alors que l'ouverture d'un deuxième front (tiens, tiens...) aurait certainement été d'une grande aide, ne serait ce qu'en Novembre 42 à Stalingrad.
C'est un échec de la diplomatie nazie.

Bonjour,
Merci Prosper d'avoir pose mes questions pendant que je dormais ici et merci a Francois d'y avoir repondu

Arf j'ai eu un problème de connexion et je n'ai hélas pas réussi à me reconnecter... un débat très intéressant j'ai appris plein de choses cela dit... Un grand merci à François Delpla pour ses réponses

Amicalement

concernant la thèse selon laquelle est devenu antisémite par ambition politique a tout de même une limite : alors qu'à la fin 1944, les choses allaient au plus mal, les trains de déportés ont continuer de circuler au détriment des troupes qui en avaient le plus grand besoin. Est ce Hitler qui a ordonné cela ou Himmler ? Si Himmler en est le commanditaire, cela signifie qu'AH ne maitrisait plus rien en ce cas.

Je crois bien, Stéphane, après avoir lu le testament politique d'Adolf Hitler, que l'ordre émanait bien du Führer lui-même. Si ce n'était pas le cas, Himmler devait avoir la bénédiction de son chef. Hitler, sachant que tout était perdu, tenait quand même à l'éradication des Juifs jusqu'au dernier !