Posté: 13 Déc 2007, 21:47
Bonsoir M. Leleu, bonsoir à tous,
Sans barguigner et sans tergiverser, comme dirait le Général, je me permets à brûle-pourpoint d'entrer dans le vif du débat.
Monsieur Leleu, voici une première question générale.
Votre ouvrage (initialement prévu en deux volumes ?), que j’ai beaucoup cité sur ce forum, constitue, à ma modeste connaissance, la seule étude universitaire sérieuse d'ensemble sur le sujet écrite en français à ce jour. Malgré les indéniables mérites de votre travail, bien documenté, pertinent, approfondi et novateur sur de nombreux points - quoique surtout fondé sur l’action des divisions SS à l’ouest en 1944 - n’avez-vous pas l’impression, au bout du compte, d’avoir un tantinet sacrifié votre ambition d'histoire totale à la critique négative de la Waffen-SS (même sur le plan de la valeur militaire) ?
Un petit exemple parmi beaucoup d’autres : page 732 de votre livre, vous critiquez l'esprit de sacrifice des Waffen-SS par ce qu'il faut bien appeler le sophisme suivant : En 1940, certains fantassins SS ont [...] préféré mourir sur place plutôt que de reculer devant les chars britanniques contre lesquels ils étaient pourtant démunis, mais ce sont en définitive les armes lourdes qui ont stoppé les blindés. En effet, à armes égales, ce sont les soldats ayant le plus grand esprit de sacrifice qui ont les meilleures chances de l'emporter.
Sans barguigner et sans tergiverser, comme dirait le Général, je me permets à brûle-pourpoint d'entrer dans le vif du débat.
Monsieur Leleu, voici une première question générale.
Votre ouvrage (initialement prévu en deux volumes ?), que j’ai beaucoup cité sur ce forum, constitue, à ma modeste connaissance, la seule étude universitaire sérieuse d'ensemble sur le sujet écrite en français à ce jour. Malgré les indéniables mérites de votre travail, bien documenté, pertinent, approfondi et novateur sur de nombreux points - quoique surtout fondé sur l’action des divisions SS à l’ouest en 1944 - n’avez-vous pas l’impression, au bout du compte, d’avoir un tantinet sacrifié votre ambition d'histoire totale à la critique négative de la Waffen-SS (même sur le plan de la valeur militaire) ?
Un petit exemple parmi beaucoup d’autres : page 732 de votre livre, vous critiquez l'esprit de sacrifice des Waffen-SS par ce qu'il faut bien appeler le sophisme suivant : En 1940, certains fantassins SS ont [...] préféré mourir sur place plutôt que de reculer devant les chars britanniques contre lesquels ils étaient pourtant démunis, mais ce sont en définitive les armes lourdes qui ont stoppé les blindés. En effet, à armes égales, ce sont les soldats ayant le plus grand esprit de sacrifice qui ont les meilleures chances de l'emporter.