Si le courage de Degrelle est indéniable, l'homme a été encore davantage un génial manipulateur doublé d'un politicien roué. De tous les chefs des partis de collaboration qui se sont engagés aux côtés des Allemands, c'est à ma connaissance le seul à avoir su maintenir sa position.
Cette remarque est importante autant que justifiée Jean Luc. En y juxtaposant la Division Charlemagne, on a du mal à y discerner un véritable leader : Doriot ? Bassompierre ? Puaud ? Darnand qui n'a jamais appartenu à cette unité mais qui a constitué sa future ossature ? Déat qui fut l'un des leaders de l'extrême droite française ?