10 juin 1944 : TRAGEDIE A ORADOUR SUR GLANE

Au niveau des "directives", Hitler (ou Himmler peut être aussi) n'aurait il pas non plus joué un rôle dans cette histoire ?

Car si je me rappelle bien, Rommel avait fait part de son indignation au Furher ... mais ce dernier lui aurait sorti que ça ne le regardait pas ... plutôt louche comme attitude pour remballer Rommel je trouve

Bonne note est prise, juin 1944, et nous promettons de ne pas sortir du cadre du sujet, c'est à dire, de lire le livre

HILTER avait a ce moment là une confiance aveugle en sont armée et il lui laissé tous faire ou presque a+zeus62

Ca fera des souvenirs pour plus tard

Si tel était le cas , Zeus, Hitler n'aurait pas relevé Dollman à la tête de la 7ème Armée et Von Rundstedt à la tête de l'OB WEST et du Heeresgruppe G. Au contraire, Hitler était persuadé en 1944 que la plupart de ses généraux étaient des incapables.

Stéphane,

Si je te suis bien, il faudrait chercher dans la liste des victimes, laquelle ou lesquelles, la milice et les Allemands ont voulu éliminer.
Il semblerait que c'est sur cette ficelle qu'il faut tirer.

disons que je fais partie de ceux qui pensent que quelqu'un a Oradour aurait pu être volontairement ou non un élément déclencheur de ce qui allait arriver. Peut être une incroyable vengeance. Je persiste à croire que la milice dont un représentant a assisté à la réunion préparatoire du 9 juin se serait opposée à ce massacre si l'on suit une certaine logique. Or, il n'en fut rien. C'est de ce côté là que se trouve la réponse.

Il a fallu tout de même aussi attendre l'épisode du Lac Balaton avant que Hitler ne reconnaisse que les waffen ss étaient incompétents

Oui, à un certain moment, Hitler n'avait même plus confiance en son propre état major.

Pour le discours, je n'en possède malheureusement pas la copie. Son contenu est exposé, avec quelques citations, chez Jean-Jacques Fouché, Oradour, Liana Lévi, 2001, p. 199-201.

En substance (je fais vite) : ces funérailles sont l'occasion d'un "pélerinage d'indicible douleur", les faits étant "contraires aux lois françaises et allemandes. "Le sac d'Oradour et le massacre de ses habitants révoltent la conscience qui demeure saisie d'épouvante. [...] La langue française ne connaît pas de mots assez forts pour qualifier cet acte. [...] Adieu, habitants d'Oradour-sur-Glane, morts d'un supplice sans nom."

Le Préfet achève le discours ainsi : "Nous jurons sur vos tombes que nous ne reculerons devant aucun effort pour empêcher qu'à l'avenir d'autres subissent votre sort. Ce sera notre raison d'être : que votre martyre serve à sauver les vivants."

Selon Jean-Jacques Fouché, le Préfet a également cherché à replacer Oradour dans cette mythologie vichyste de l'Etat français qui aurait été davantage victime que complice ou bourreau.

Stéphane,

Si je te suis bien, il faudrait chercher dans la liste des victimes, laquelle ou lesquelles, la milice et les Allemands ont voulu éliminer.
Il semblerait que c'est sur cette ficelle qu'il faut tirer.

disons que je fais partie de ceux qui pensent que quelqu'un a Oradour aurait pu être volontairement ou non un élément déclencheur de ce qui allait arriver. Peut être une incroyable vengeance. Je persiste à croire que la milice dont un représentant a assisté à la réunion préparatoire du 9 juin se serait opposée à ce massacre si l'on suit une certaine logique. Or, il n'en fut rien. C'est de ce côté là que se trouve la réponse.

Euh, là je ne comprends pas très bien (aucune insinuation de ma part, je sais que le sujet est assez "chaud")...