coyote a écrit:Bonjour Thucydide
La formation en 'box' était indispensable pour les raids diurnes mais devenait très dangereuse de nuit c'est pourquoi la RAF ne pratiquait pas cette tactique. Une collision pouvant se produire très facilement.
La crainte des formations était sans nul doute la Flak terriblement fournie et terriblement précise. La chasse s'occupait quant à elle, plus facilement sur la route de retour des appareils visant en particuliers les éclopés les esseulés, bref, les appareils vulnérables mais pas que bien entendu. Ils attaquaient les retardataires et c eux se trouvant en queue de peloton b ien évidement ! Pas fous tout de même les allemands !De nuit, la chasse de nuit était redoutable et redoutée par la RAF.
coyote a écrit:Bonjour Thucydide
La formation en 'box' était indispensable pour les raids diurnes mais devenait très dangereuse de nuit c'est pourquoi la RAF ne pratiquait pas cette tactique..
Loïc Charpentier a écrit:
1-La consommation en munitions de la Flak, qui avait été monumentale, avait d'ailleurs porté préjudice à d'autres productions. Ce n'est pas tant sur le nombre d'appareils abattus qu'il convient de juger de son efficacité, mais sur le volume d'appareils endommagés, plus ou moins lourdement, dès lors, nécessairement immobilisés pour un temps de réparation plus ou moins longs. A l'été et au début de l'automne 1944, au sein de nombreuses escadrilles de bombardement alliées, le taux d'immobilisation des appareils, pour réparation, flirtouillait allègrement avec les 40%, voire plus!
2-A ces dommages mécaniques, il convient, aussi, de rajouter les pertes humaines (entre autres, les mitrailleurs), cela, même, quand l'appareil avait réussi à rallier un terrain ami. Entre le stress des longues missions, les "copains" perdus à bord des autres appareils descendus et ceux dézingués à bord, le moral des équipages alliés de bombardement, à l'été 1944, s'était très sérieusement cassé la gueule.
3-Le délai maximal de 25 missions effectuées par un équipage américain de bombardier, qui devait être du même genre pour les pilotes de chasseurs, n'était pas le résultat d'une supposée prise en compte qui aurait répondu à une approche vaguement humaine (ou humanitaire) - même si, au final, çà avait été le cas! -, mais avait pour souci premier de disposer, ainsi, de personnels (vivants!) suffisamment expérimentés, afin de pouvoir instruire, au mieux, lesdits "bleus-bites"! A çà se rajoute le souci historique de l'US Army et de la gouvernance américaine, aussi bien en 14-18 qu'en 41-45, d'éviter toute hécatombe comparable à celle de la Guerre de Sécession (600 000 morts)! On retrouvera, d'ailleurs, ce souci permanent de limiter "au maximum" les pertes humaines, durant la Guerre de Corée et celle du Viêt-Nam.
Retourner vers L'AVIATION DE GUERRE
► Les 10 Derniers Posts du jour | Date | Auteur |
---|---|---|
dans: Identification d'un MS-406-C1 | par: Clauster | |
dans: Moteurs d'aviation soviétiques | par: Marc_91 | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : La guerre en Indochine, 1 er septembre 1939/14 septembre 1956. | par: iffig | |
dans: Que faisaient-ils en 1914-1918 | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Les Feux de la rampe 2.0 : Épaves de guerre (1936-1945) | par: iffig | |
dans: L'armée d'armistice | par: iffig | |
dans: 7 nains au destin incroyable. | par: Cendre de Lune | |
dans: identification sur photo | par: Loïc Charpentier | |
dans: Quiz suite - 7 | par: Prosper Vandenbroucke | |
dans: Polikarpov I-16 : le chasseur de 1941 ... | par: Marc_91 |
Utilisateurs parcourant ce forum: Alfred, Clauster, Loïc Charpentier, Marc_91 et 111 invités